Le timide frémissement senti il y a un mois a été de courte durée. Les fabricants de produits frais et de glaces sont redevenus prudents dans leurs achats au vu d'une consommation qui reste ralentie en Europe. Autre explication : la demande à l'export de produits industriels (poudre, MGLA, beurre) pour le Moyen-Orient et l'Afrique, en prévision du ramadan, est finalement moins forte que prévue. Plutôt que des produits élaborés, les consommateurs se rabattent sur des matières premières moins coûteuses (riz…). Seul espoir à moyen terme : l'appel d'offres de l'Algérie sur 35 000 à 45 000 t de poudre. Mais les Européens ne sont pas seuls sur cette affaire.
(*) Lait en excédent échangé par les entreprises Source : enquête de l'Éleveur laitier.
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