Les produits frais à la peine

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Mauvais temps sur le marché de l'ultrafrais. S'il progressait de 2 à 4 % ces dernières années, la consommation stable depuis plus d'un an oblige les opérateurs à se bagarrer pour maintenir leurs volumes. Cette situation est particulièrement sensible sous MDD. Ce marché est occupé par une dizaine d'industriels français. « Nous arrivons à peu près à préserver nos volumes mais il nous faudrait une hausse de nos tarifs de 4 à 5 % », confie Senagral (Senoble + Agrial). « La baisse de 5 €/1 000 l sur le prix du lait appliquée en fin d'année par Sodiaal et Lactalis, opérateurs sur ce marché, complique les négociations avec les GMS », ajoute un observateur. Les panels de consommation enregistrent une hausse des prix de 2,1 à 2,3 % en 2012 mais dans les rayons (voir ci-dessous). Danone espère contrecarrer cette morosité en élargissant ses gammes (Activia, Taillefine), en proposant des produits assez basiques (yaourts natures, dessert Danette) ou en changeant la forme du pot. Les résultats sont encourageants. La gamme Velouté enregistre + 7 % en volume de septembre à décembre 2012.

Aperçu des marchés
Vaches, charolaises, U= France 7,05 €/kg net +0,06
Vaches, charolaises, R= France 6,92 €/kg net +0,08
Maïs Rendu Bordeaux Bordeaux 190 €/t =
Colza rendu Rouen Rouen 465 €/t +3

Météo
Philippe Bernhard à droite et Hervé Massot président et DG d'Alsace Lait

Alsace Lait a besoin de lait pour ses ambitions régionales

Alsace Lait

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