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Vaches de réforme : la rareté tire de nouveau les prix
de nouveau les prix L'offre française de femelles s'est encore raréfiée. Les réformes laitières et allaitantes ont été particulièrement ralenties en décembre et début janvier, ce qui a compliqué l'approvisionnement des abattoirs et permis aux cours de gagner 5 à 8 centimes en un mois selon les conformations. La cotation de la vache O, à 3,49 €/kg mi-janvier se situait ainsi 14 % au-dessus de son niveau de 2012. La progression atteint 17 % pour la vache P et 19 % pour la vache R.
Jeunes bovins : début de baisse saisonnière des cours
Les prix des jeunes bovins amorcent leur baisse saisonnière, à des niveaux toujours légèrement supérieurs à ceux de l'année précédente : + 0,2 % pour le jeune bovin U, + 2 % pour le R et + 4 % pour le O. Si l'offre d'animaux de race à viande est un peu plus large en France, elle reste dans l'ensemble en retrait sur le marché européen. Ce qui permet de maintenir des prix élevés en dépit des difficultés d'accès au marché turc et du fl échissement de la demande italienne.
Maigres : stabilisation des cours
La fin de l'année a été marquée par des envois vers les pays du Maghreb. La baisse des cours entamée à l'automne a motivé les acheteurs tunisiens et les Algériens ont ouvert, début janvier, un contingent à droits nuls rapidement rempli. Les cours des animaux maigres se sont stabilisés fin décembre et début janvier. On observe même un frémissement à la hausse chez les plus légers. La cotation du charolais U de 300 kg a ainsi repris 2 centimes depuis début décembre et s'est établie mi-janvier à 2,68 €/kg, 4% au-dessus de son niveau de 2012
Veaux : des cours en hausse
Les abattages de veaux de boucherie devraient reculer de 3% en volume en 2012. Le début de l'année 2013 devrait également être marqué par des sorties de veaux gras en recul. La cotation du veau rosé clair O a d'ailleurs gagné 8 centimes sur les deux premières semaines du mois de janvier, signe d'un déséquilibre entre l'offre et la demande. Face à une prudence des opérateurs dans les mises en place, les naissances de veaux laitiers en hausse en décembre ont pesé sur les cours en début d'année. Bien que les cotations soient en hausse, l'écart se creuse avec les niveaux connus en 2011 (- 19 % pour le veau mâle laitier de 45-50 kg mi-janvier, à 82 €/tête).
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