« La crise laitière a amputé la Manche d'une quarantaine d'installations en 2009. En conjoncture favorable, les jeunes investisseurs que nous sommes avons déjà du mal à dégager de la trésorerie. La crise actuelle est d'autant plus dure. Il ne faut surtout pas se renfermer mais accepter de remettre son système en cause. Nous croyons en l'avenir de la production laitière dans la Manche qui est, rappelons-le, le numéro 2 laitier français. Nous voulons plus de lait à produire pour diluer nos charges de structure. Nous demandons en particulier un forfait de 40 000 l de lait à l'installation contre 30 000 l actuellement. Nous réclamons aussi la dissociation des quotas du foncier pour une meilleure mobilité et limiter la course aux hectares. De même, nous souhaitons que la valeur de la reprise d'une structure soit estimée sur l'EBE susceptible d'être dégagé et non sur la valeur patrimoniale. Les jeunes installés en 2007 et 2008, durant la flambée du prix des céréales et du lait, ont payé le prix fort. L'atterrissage est rude. »
L’Europe cède sa place à l’Amérique du Sud sur le marché des broutards au Maghreb
Au Gaec Heurtin, l’ensilage de maïs 2025 déçoit avec seulement 9 t/ha
John Deere, Claas, made in France… À Innov-Agri, il pleut aussi des nouveautés
FCO : le Grand Ouest en première ligne
Le biogaz liquéfié, une solution pour les unités de cogénération dans l’impasse
« Pas d’agriculture sans rentabilité ! », rappelle la FNSEA
Quelles implications environnementales de la proposition de l’UE pour la Pac ?
L’Iddri suggère de briser « l’ambivalence » des chambres d’agriculture en matière de transition agroécologique
Pourquoi la proposition de budget de l’UE inquiète le monde agricole
Matériel, charges, prix... Dix agriculteurs parlent machinisme sans tabou