La collecte française n'est pas vraiment freinée par la baisse du prix du lait. Elle se tient au niveau de 2008. Les éleveurs français adopteraient-ils le même raisonnement que leurs collègues européens ? Produire autant que possible pour compenser la baisse de prix dans le chiffre d'affaires.
Danois, Allemands, Irlandais sont dans ce schéma et semblent saisir l'opportunité du + 1 % de quota et du correctif matière grasse (environ + 1 %) que les Français ont refusé. De janvier à avril, ils sont à + 3,5 %. Sur les marchés, rien ne change. Les offres de beurre à l'intervention baissent mais c'est un mouvement saisonnier. Le frémissement de la cotation est jugé purement spéculatif. Les mises à l'intervention de poudre sont toujours aussi massives, preuve de la situation excédentaire de l'UE.
Il est question que la Commission poursuive ses achats au-delà de la date butoir de fin août. La cotation de la poudre grasse, toujours faible, est suspendue à un appel d'offres algérien en cours. Fin juin l'UE aura stocké 200 000 t de poudre et 45 000 t de beurre. C'est loin des 1,2 Mt de beurre de 1986 mais, aujourd'hui, le prix d'intervention ne permet pas de rémunérer les éleveurs.
COMMENT INTERPRÉTER CES GRAPHIQUES ? La courbe verte correspond à un prix moyen du lait en France. En mai, l'estimation d'Atla l'établit à 244 €/1 000 l. La courbe jaune correspond à la valorisation en beurre et poudre d'un litre de lait collecté. Étant donné les cotations très basses de ces deux produits industriels, Atla estime qu'elle est à 173 €/1 000 l. La zone beige ou verte correspond au différentiel entre ces deux prix. Les transformateurs qui fabriquent du beurre et de la poudre perdraient donc 71 €/1 000 l en mai.
COMMENT INTERPRÉTER CES GRAPHIQUES ? La courbe verte correspond à un prix moyen du lait en France. En mai, l'estimation d'Atla l'établit à 244 €/1 000 l. La courbe jaune correspond à la valorisation en beurre et poudre d'un litre de lait collecté. Étant donné les cotations très basses de ces deux produits industriels, Atla estime qu'elle est à 173 €/1 000 l. La zone beige ou verte correspond au différentiel entre ces deux prix. Les transformateurs qui fabriquent du beurre et de la poudre perdraient donc 71 €/1 000 l en mai.
COMMENT INTERPRÉTER CES GRAPHIQUES ? La courbe verte correspond à un prix moyen du lait en France. En mai, l'estimation d'Atla l'établit à 244 €/1 000 l. La courbe jaune correspond à la valorisation en beurre et poudre d'un litre de lait collecté. Étant donné les cotations très basses de ces deux produits industriels, Atla estime qu'elle est à 173 €/1 000 l. La zone beige ou verte correspond au différentiel entre ces deux prix. Les transformateurs qui fabriquent du beurre et de la poudre perdraient donc 71 €/1 000 l en mai.
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