La collecte française est toujours en recul depuis cet été. Fourrages médiocres, aliments concentrés chers et sans doute accélération des cessations laitières dans les zones de polyculture-élevage concourent à cette faiblesse de la production nationale. Ailleurs en Europe, la tendance est sensiblement la même avec des décrochages de collecte parfois impressionnants comme les - 7 % du Royaume-Uni. Les disponibilités en beurre et poudre sont donc limitées et les cours dans l'Union européenne restent stabilisés à un niveau élevé depuis début novembre. Après la petite dépression saisonnière des fêtes de fin d'année, les cours des produits industriels vont retrouver la même tendance et le premier trimestre 2013 s'annonce toujours avec des cours élevés qui vont tirer le prix du lait payé aux producteurs. Quant au marché mondial, il connaît toujours une forte demande des pays importateurs (elle a augmenté de 10 % depuis le début de l'année 2012). Elle absorbe donc sans faiblesse la hausse de la production néo-zélandaise qui s'affichait à 8 % en septembre.
COMMENT INTERPRÉTER CES GRAPHIQUES ? La courbe verte correspond à un prix moyen du lait en France. En novembre 2012, l'estimation d'Atla (Association des transformateurs de lait) l'établit à 300 €/1 000 l. La courbe jaune correspond à la valorisation en beurre et poudres d'un litre de lait collecté. Atla estime qu'elle est à 328 €/1 000 l. En novembre, la valorisation beurre-poudres était donc supérieure de 28 € au prix moyen du lait payé aux producteurs.
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