« Les producteurs laitiers ont perdu la bataille des quotas laitiers il y a un an, quand les vingt-sept États membres ont voté leur suppression. Contrairement à l'EMB, le Copa en a pris acte. Il faut aussi intégrer le marché mondial où il n'y a pas de limitation de production avec le risque pour l'Union européenne d'importations à bas prix de produits laitiers. Néanmoins, d'ici à 2015, le régime des quotas se poursuit, et les outils de régulation qui subsistent (intervention, stockage privé…) doivent continuer d'être utilisés à plein. Notre grande inquiétude et nos réflexions concernent l'après-2015 pour assurer la pérennité des exploitations. Comment les producteurs retrouveront-ils le contrôle de l'offre ? Des contrats producteurs- transformateurs ne sont pas une garantie pour une vraie maîtrise de la production. Une transparence sur les volumes de lait mis en marché est indispensable. L'interprofession pourrait jouer ce rôle. Elle serait optionnelle pour être acceptée par Bruxelles. Face aux industriels, une meilleure organisation des producteurs est cruciale.
À nous de justifier notre exception - un million d'éleveurs laitiers contre cinq à six centrales d'achats - pour que cette organisation, encore à définir, ne soit pas rejetée par le droit à la concurrence. ».
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