DÈS QUE LES PRAIRIES CULTIVÉES VIEILLISSENT, en moyenne à partir de quatre ou cinq ans, et plus encore dans les prairies permanentes, des espèces spontanées viennent enrichir (ou détériorer) l'équilibre de la flore en place. En ce sens, l'observation du couvert végétal et l'identification des espèces apportent des informations sur l'état de la prairie et sur ses possibilités d'évolution. « Le regard floristique devient alors un outil de pilotage de la prairie, explique Patrice Pierre, conseiller à l'Institut de l'élevage. Pas besoin pour cela d'être botaniste. Il faut apprendre à mettre un nom sur les espèces qui font 80 % du rendement et savoir identifier certaines, indicatrices du milieu mais aussi du mode d'exploitation. » Davantage qu'une notion de seuils, c'est un ensemble de plantes présentes régulièrement dans la parcelle qui donnent une tendance pour corriger des problèmes liés à des pratiques mal adaptées.
JÉRÔME PEZON
En collaboration avec Patrice Pierre, chef de projet au service fourrages et pastoralisme à l'Institut de l'élevage. Auteur de l'ouvrage Guide pour un diagnostic prairial, comprenant une méthode de diagnostic et une flore pour identifier les espèces. Il est disponible auprès de l'Institut.
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