Aux quatre coins de la France, des éleveurs rentrent les bêtes en raison des fortes pluies. Pour certains d'entre eux, les aléas climatiques obligent à piocher dans les stocks.
« C'est la cata », résume Maël Daniau sur X (ex-Twitter). L'agriculteur vendéen a été contraint de rentrer une cinquantaine de Charolaises ce week-end. « Les animaux abîment tout. On ne peut pas récolter, pas un maïs de semé, on tape encore dans les stocks pour les calmer en attendant le retour du beau temps », poursuit l'éleveur. « Du jamais vu pour ma part, comme pour mon père », conclut Maël.
Depuis octobre on dit que ça peux pas être pire, on va arrêter de le dire car si ça peux, depuis ce matin plus de 50 bêtes de rentrée c'est la cata dans les champs et celle qui reste abîment tout, totalement démoralisé 😔😔😔 #ceuxquifontlaviandepic.twitter.com/RiNhWtwMt7
— Maël (@DanMael85) May 20, 2024
Même constat chez Lorine, éleveuse de Rouge des Prés dans les Deux-Sèvres. « L'hiver est tellement long », regrette l'agricultrice, qui s'est résolue à rentrer ses vaches hier soir. Et les pluies de la nuit lui ont donné raison. « Le moral est dans les chaussettes, de voir mes vaches aussi mal, de voir toute cette herbe qui n’attend qu’à être récoltée, de voir tous les sacs de semences avec des champs impraticables ».
À 🤏 de rentrer les vaches au sec.
— Lorine (@Lorine_agri) May 20, 2024
À 🤏
Le moral dans les chaussettes, de voir mes vaches aussi mal, de voir toute cette herbe qui n’attend qu’à être récoltée, de voir tous les sacs de semences de 🌻,🌽, et 🫘avec des champs impraticables.
L’hiver est tellement long. #FrAgTwpic.twitter.com/sNklW8qFn1
Dans le Cantal, chez Cédric, les Aubracs sont encore en pâture, mais pas question d'arrêter de les affourager. « Les animaux restent à l'abri des haies et mangent du foin comme en plein hiver. Heureusement qu'on a du stock ».
La pluie le vent et 9 °C je suis démoralisé j en peux plus
— Cédric (@agric15) May 21, 2024
Du soleil et vite
Les animaux restent à l abri des haies et mangent du foin comme en plein hiver
Heureusement qu on a du stock pic.twitter.com/qZ7oRP44wh
Toujours avec des Aubracs, mais dans les Ardennes, Bérengère n'a pas meilleur temps. « C’est qui qu’a pris le soleil », s'impatiente l'éleveuse. Chez elle, les vaches abîment les pâtures. « Mais on positive en se disant que certains secteurs ont beaucoup plus souffert que le notre », relativise la jeune femme.
Bon c’est qui qu’a pris le soleil 🌞 ????
— Bérengère Paquet (@BerengerePaqFai) May 21, 2024
Il est pas chez moi je vous le jure !!! 😒😒😒
Dénoncez vous et rendez le nous 👮👮#FrAgTwhttps://t.co/inglwI8OlXpic.twitter.com/UH7cBXS50n
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