Malgré une image souvent écornée dans les médias, la viande reste plébiscitée par 96 % des Français, ce que confirme un sondage réalisé en septembre par l’Ifop pour la commission bio d’Interbev. Réalisée chaque année depuis 2015, l'enquête montre une progression du nombre de consommateurs de viande bio : 72 % des consommateurs de viande déclarent aujourd’hui en manger (au moins occasionnellement), soit 13 points de plus qu’en 2015, mais un score identique à 2019, et inférieur à 2018 (74 %).
Parmi les 96 % qui consomment de la viande, seuls 3 % ne mangent que de la viande bio, mais 23 % en consomment « dès qu’ils en trouvent ». 46 % en consomment rarement, et 28 % n’en mangent jamais. À noter que les consommateurs de viande bio sont plus nombreux parmi les plus de 50 ans (77 %) et les catégories socio-professionnelles supérieures (81 %).
Bien-être animal et biodiversité, les objectifs de l’élevage biologique ?
Interrogés sur les raisons de leur consommation de viande bio, les sondés répondent spontanément que la viande bio provient d’élevages respectueux du bien-être animal, qu’elle est bénéfique pour la santé, est mieux contrôlée sur le plan sanitaire, a meilleur goût, permet d’assurer un meilleur revenu aux éleveurs, est bénéfique pour l’environnement, et que sa consommation révèle ainsi d’un acte citoyen. 78 % sont d’accord avec l’idée que consommer de la viande bio garantit une viande produite dans des conditions respectueuses de l’environnement, et 74 %, que cette consommation garantit une viande produite dans des conditions respectueuses du bien-être animal.
Interrogés sur l’élevage bio plus spécifiquement, les Français associent ce mode de production à l’absence d’utilisation de produits chimiques de synthèse ni OGM (70 %), des animaux nourris de fourrages et de céréales bio, cultivés essentiellement sur la ferme (68 %), la possibilité pour les animaux de profiter du plein air (65 %). La garantie d’une meilleure rémunération des éleveurs n’est citée que par 28 % des sondés.
Par ailleurs, les consommateurs estiment que les objectifs principaux de l’élevage biologique sont d’assurer le respect du bien-être animal (33 %) et de préserver la biodiversité animale et végétale (33 %).
Un prix supérieur qui se justifie
Par ailleurs, 60 % des personnes interrogées jugent qu’il est justifié de payer plus cher que pour une viande non bio, ce chiffre atteignant même 70 % chez les consommateurs de viande bio. Une viande qu’ils trouvent principalement dans les grandes surfaces (56,1 % des ventes), puis les magasins spécialisés (14,7 %), des boucheries artisanales (12,2 %), en vente directe (9,3 %) et dans la restauration hors domicile (7,6 %).
« Ensiler 38 ha de maïs, c’est rentrer l’équivalent de 75 000 € de stock »
L’Europe cède sa place à l’Amérique du Sud sur le marché des broutards au Maghreb
Au Gaec Heurtin, l’ensilage de maïs 2025 déçoit avec seulement 9 t/ha
John Deere, Claas, made in France… À Innov-Agri, il pleut aussi des nouveautés
Maïs fourrage : « Un silo mal tassé monte rapidement à 15 % de freinte »
« Pas d’agriculture sans rentabilité ! », rappelle la FNSEA
La « loi Duplomb » est officiellement promulguée
Quelle évolution du prix des terres 2024 en Provence-Alpes-Côte d’Azur ?
Quelle évolution du prix des terres en Bretagne en 2024 ?
Facturation électronique : ce qui va changer pour vous dès 2026