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 Devant le président de la Coordination rurale, Bernard Lannes, Stéphane Le Foll avait déjà dénoncé la contractualisation mise en place trop rapidement, mercredi 6 juin. (© Terre-net Média)
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Stéphane Le Foll «
souhaite qu'un bilan, tant quantitatif que qualitatif, soit dressé afin d'identifier les freins et leviers permettant d'améliorer le système des contrats, qui sont un des outils pour sécuriser et équilibrer les relations commerciales dans un contexte de volatilité des prix et des marchés », selon un communiqué du ministère.
Ce rapport devra être remis le 13 juillet. La loi de modernisation de l'agriculture et de la pêche (Lmap) de juillet 2010 promue par Bruno Le Maire, le prédécesseur de M. Le Foll, a rendu obligatoire la passation de contrats écrits entre producteurs et acheteurs, notamment dans le lait, une filière confrontée alors à une grave crise.
Assurer des revenus plus stables aux éleveurs
L'objectif de cette contractualisation est d'assurer des revenus plus stables aux éleveurs, surtout dans la perspective de la fin des quotas laitiers en 2015. La fédération nationale des producteurs de lait (Fnpl), branche spécialisée de la Fnsea, est favorable à cette contractualisation et a beaucoup oeuvré en sa faveur. Ce n'est pas le cas des syndicats minoritaires comme la Confédération paysanne et la Coordination rurale, opposés à cette contractualisation, qui défendent une maîtrise de la production au niveau européen.
Le groupe Lactalis, numéro un en France, a traîné des pieds pour mettre en place cette contractualisation.
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