 Le colloque était parrainé par Stéphane Le Foll, ministre de l'Agriculture. Il attend des propositions des chercheurs pour donner un nouveau souffle aux systèmes de polyculture-élevage. (© Inra) |
Dans le Laugarais, on produisait de tout, même si le territoire est réputé pour ses veaux fermiers ! Etendu sur trois départements, aux portes de Toulouse, les agriculteurs étaient assurés de dégager chaque année un revenu, car il y avait toujours une production qui pouvait en rattraper une autre.
Mais voilà, il n’y a plus que 100 éleveurs de veaux alors que la coopérative "Veaux de Laugarais" en dénombrait plus de 1.200 il y a 40 ans. Et l’avenir de la profession n’est plus porté que par une trentaine d’éleveurs de moins de quarante ans. Les autres n’ont pas été remplacés ou se sont spécialisés dans des productions parfois moins contraignantes.
Au-delà du Laugarais, la polyculture-élevage (Pce) caractérisait une grande partie de l’agriculture française et reposait sur un nombre important d’exploitations et de paysans.
Lire la suite : Louée par le Foll, la polyculture-élevage est-elle un paradigme hors de portée ?
« Nos vaches produisent en moyenne 16 200 kg de lait »
Angus, Charolais, Blanc Bleu : quelle race préférer pour le croisement laitier ?
Économie, travail, environnement : « S’installer en lait 100 % herbe, mon triplé gagnant »
Décapitalisation : profiter de l’hémorragie pour faire naître un élevage durable ?
« Je ne m’attendais pas à ce que mes vaches puissent faire du vêlage 2 ans »
Les systèmes robot de traite redeviennent plus compétitifs que les salles de traite
L’huile de palme est à manier avec précaution
Viande bovine : des prix au plus haut, mais qui pour élever les vaches demain ?
« Je vends mes broutards 20 à 25 centimes plus chers grâce aux marchés aux bestiaux »
Reprendre le contrôle sur les troupeaux à haut niveau cellulaire