 Le colloque était parrainé par Stéphane Le Foll, ministre de l'Agriculture. Il attend des propositions des chercheurs pour donner un nouveau souffle aux systèmes de polyculture-élevage. (© Inra) |
Dans le Laugarais, on produisait de tout, même si le territoire est réputé pour ses veaux fermiers ! Etendu sur trois départements, aux portes de Toulouse, les agriculteurs étaient assurés de dégager chaque année un revenu, car il y avait toujours une production qui pouvait en rattraper une autre.
Mais voilà, il n’y a plus que 100 éleveurs de veaux alors que la coopérative "Veaux de Laugarais" en dénombrait plus de 1.200 il y a 40 ans. Et l’avenir de la profession n’est plus porté que par une trentaine d’éleveurs de moins de quarante ans. Les autres n’ont pas été remplacés ou se sont spécialisés dans des productions parfois moins contraignantes.
Au-delà du Laugarais, la polyculture-élevage (Pce) caractérisait une grande partie de l’agriculture française et reposait sur un nombre important d’exploitations et de paysans.
Lire la suite : Louée par le Foll, la polyculture-élevage est-elle un paradigme hors de portée ?
Il intègre 5 % de pommes de terre dans son silo de maïs ensilage
Tendances saisonnières : l’hiver 2025-2026 sera-t-il pluvieux ou sec ?
Fermeture de l’export de bovins : « les acheteurs vont en profiter pour faire baisser les prix »
Récolte 2025 : « une situation particulièrement alarmante » pour les producteurs de maïs grain
Y a-t-il vraiment un plafond de verre pour le prix de la viande bovine ?
Qui sont les gagnants et les perdants de la Pac 2023-2027 ?
Avant même la ratification, les importations de viande du Mercosur bondissent
Le géant Lactalis marche sur des œufs
L'Union européenne veut renforcer le soutien aux jeunes agriculteurs
Sodiaal adapte son prix face à la dégradation des marchés