Les rapports publiés par l’Anses pour évaluer l’évolution de l’exposition des animaux d’élevage aux antibiotiques confirment une première réussite du plan EcoAntibio lancé par Stéphane Le Foll.
Selon deux rapports publiés par l’Anses mercredi 16 novembre 2016, les premiers résultats du plan EcoAntibio visant à réduire l’exposition des animaux aux antibiotiques sont « bons ».
« L'objectif du plan EcoAntibio de réduction de 25 % en cinq ans, de 2012 à 2016, de l'exposition des animaux aux antibiotiques est en passe d'être atteint. De la même manière, l'objectif, fixé par la loi d'avenir pour l'agriculture , l'alimentation et la forêt, de réduction de 25 % en trois ans (2014 à 2016) de l'exposition des animaux aux antibiotiques d'importance critique (céphalosporines de dernières générations et fluoroquinolones) est également en passe d'être atteint », explique le ministère de l’agriculture.
Ainsi entre 2012 et 2015, l’exposition des animaux aux antibiotiques, toutes espèces animales et toutes familles d'antibiotiques confondues, « a diminué de 20,1 % par rapport à 2011 ». « Une baisse de l’exposition a été observée pour toutes les espèces animales par rapport à l’année 2011 (bovins - 9,5 %, porcs - 24,1 %, volailles - 22,1 %, lapins - 17,8 %, chats et chiens - 9,5 %). »
Forte baisse des ventes d'antibiotiques
« Sur les deux dernières années (2014-2015), l’exposition aux céphalosporines de dernières générations et celle aux fluoroquinolones ont respectivement diminué de 21,3 % et de 22,3 % par rapport à 2013. Celle à la colistine a diminué de 25,3 % par rapport à l’année 2011. »
Ces bons résultats se traduisent aussi dans les ventes d’antibiotiques. Ces dernières ont baissé de 28,4 % depuis 2011, et de 50 % depuis 1999.
Les résultats pour l'année 2016, la dernière année du plan Ecoantibio, seront connus au second semestre 2017.
Outre le plan EcoAntibio pour la médecine vétérinaire, quatre ministères (agriculture, santé, environnement et éducation) veulent coordonner un plan pour lutter contre l’antibiorésistance, que ce soit en médecine vétérinaire mais aussi, et surtout, en médecine humaine, qui sera doté de 330 M€ sur cinq ans.
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