Les éleveurs de veaux de boucherie, au sein de la FNB, ont annoncé leur retrait des négociations interprofessionnelles menées dans le cadre du plan de filière vitelline. Le président de la section veau d’Interbev, Alexandre Merle, a démissionné.
Cette réaction des éleveurs de veaux de boucherie résulte du fiasco des négociations interprofessionnelles en vue de « rénover le contrat type pour rémunérer le travail des éleveurs de veaux de boucherie et préserver leur capacité d’investissement. »
« À la suite de discussions fructueuses, la filière était parvenue à un accord validé en juillet 2018 portant sur la prestation versée par les intégrateurs aux éleveurs, visant à couvrir leur coût de production », explique la FNB dans un communiqué. Cette proposition ne retenait pas l’intégralité des propositions des éleveurs mais la FNB s’était attachée à garder une posture constructive, afin de parvenir à un accord équilibré permettant à chacune des parties de s’y retrouver. La filière avait prévu de déployer ce nouveau contrat d’ici la fin de l’année 2018. »
Mais, « force est de constater que cette vision collective n’était plus partagée par l’équipe dirigeante du SDVF (le syndicat de la vitellerie française, regroupant les intégrateurs et transformateurs, ndlr), dénonce la FNB. Jugeant inutile de continuer les discussions dans de telles circonstances et, parce que la FNB tient à respecter ses engagements, les éleveurs de veaux ont décidé de suspendre les travaux interprofessionnels à effet immédiat. »
Tendances saisonnières : l’hiver 2025-2026 sera-t-il pluvieux ou sec ?
Le salon AgriSima 2026 n’aura pas lieu !
Il intègre 5 % de pommes de terre dans son silo de maïs ensilage
Fermeture de l’export de bovins : « les acheteurs vont en profiter pour faire baisser les prix »
Sodiaal adapte son prix face à la dégradation des marchés
L'Union européenne veut renforcer le soutien aux jeunes agriculteurs
Qui sont les gagnants et les perdants de la Pac 2023-2027 ?
À Versailles, les agriculteurs de la FNSEA/JA veulent interpeler Emmanuel Macron
Gestion des IVV : « 2 veaux en plus par an, c’est 3 400 € de gagnés »
Six conseils pour se lancer dans l’ensilage de maïs épis