« Compte tenu de l’attitude du Brésil ces dernières semaines, le président de la République ne peut que constater que le président Bolsonaro lui a menti lors du Sommet d’Osaka », a déclaré l’Élysée vendredi 23 août, estimant que « le président Bolsonaro a décidé de ne pas respecter ses engagements climatiques ni de s’engager en matière de biodiversité ».
« Dans ces conditions, la France s’oppose à l’accord UE-Mercosur en l’état, a ajouté la présidence de la République.
Par ces déclarations, Emmanuel Macron refuse, au nom de la France, de ratifier l’accord entre l’UE et le Mercosur dans lequel figure des clauses environnementales pour que chaque pays respecte l’accord de Paris en faveur du climat. Le chef de l’État accuse Jair Bolsonaro d’avoir « menti » sur ses engagements climatiques, alors que des incendies sans précédent ravagent actuellement la forêt amazonienne. Des incendies gigantesques qui, résultent, selon de nombreux élus et experts, de la déforestation au bénéfice de cultures.
En juillet, Emmanuel Macron avait déjà émis des réserves sur plusieurs points de l'accord.
Pour Nicolas Hulot, c’est « une première étape essentielle ». « Elle doit être suivie de sanctions commerciales interdisant importations de produits agricoles brésiliens pour tenter de stopper la déforestation », a réagi sur Twitter l'ancien ministre de la Transition écologique.
De son côté, Christiane Lambert, présidente de la FNSEA a « salué cette décision ».
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