« A l'instar du groupement Intermarché qui l'a annoncé hier soir, l'enseigne E.Leclerc va donner un gros coup de collier pour booster la filière porcine française, répondant ainsi favorablement aux sollicitations des éleveurs et des pouvoirs publics », écrit le Pdg de l'enseigne Michel-Edouard Leclerc sur son blog.
Le Groupement des Mousquetaires (Intermarché) a annoncé lundi soir qu'il allait augmenter ses prix d'achat « au cadran » (système d'enchères électroniques) « de 5 centimes/kilogramme par semaine ». Cette augmentation progressive se poursuivra jusqu'à ce que le prix du porc au cadran atteigne «un niveau proche de 1,40 euro/kg », alors qu'il reste en-dessous de 1,30 euro/kilo depuis plusieurs mois.
« Les centres E.Leclerc confirment qu'à la demande des pouvoirs publics, ils organiseront leurs opérations d'achat et de vente de manière à soutenir le marché français dans la perspective d'atteindre un prix du porc au cadran proche de 1,40 euro le kg », indiquent-ils.
Le groupe indique que ses outils industriels, dont l'abattoir de Kermené dans les Côtes d'Armor, « continueront d'acheter exclusivement français (et évidemment breton!). C'est un choix qui continuera d'être complètement assumé, quels que soient les écarts de prix avec les autres marchés européens ».
« Les abattoirs de Kermené privilégieront leur approvisionnement sur le marché au cadran par rapport aux approvisionnements directs. Ils invitent tous les autres professionnels à procéder de la sorte, de manière à ce que les cours du marché de Plérin soient plus représentatifs des transactions sur le marché du porc », ajoute M. Leclerc.
Le groupe indique qu'il s'agit de « mesures urgentes », prises « en attendant des réformes structurelles incontournables », et il souligne que les modalités restent encore à « affiner » et qu'il faut également « obtenir l'aval de la puissance publique sur les questions de droit de la concurrence ».
Citant Intermarché et « l'effort » de sa propre enseigne, Michel-Edouard Leclerc estime que « de telles initiatives ne produiront d'effets positifs que si les autres opérateurs s'engagent à leur tour », et il en appelle notamment « aux hard-discounters ».
Tendances saisonnières : l’hiver 2025-2026 sera-t-il pluvieux ou sec ?
Le salon AgriSima 2026 n’aura pas lieu !
Il intègre 5 % de pommes de terre dans son silo de maïs ensilage
Fermeture de l’export de bovins : « les acheteurs vont en profiter pour faire baisser les prix »
Récolte 2025 : « une situation particulièrement alarmante » pour les producteurs de maïs grain
L'Union européenne veut renforcer le soutien aux jeunes agriculteurs
Qui sont les gagnants et les perdants de la Pac 2023-2027 ?
Six conseils pour se lancer dans l’ensilage de maïs épis
Sodiaal adapte son prix face à la dégradation des marchés
Avant même la ratification, les importations de viande du Mercosur bondissent