Le deuxième épisode caniculaire fin juillet suivi de faibles précipitations en août ont accentué le déficit de production cumulée des prairies permanentes. Au 20 août, plus des deux tiers des régions fourragères sont maintenant déficitaires.
Au 20 août 2019, la pousse cumulée des prairies permanentes au niveau national s’est encore dégradée encore par rapport au mois précédent. Elle est désormais inférieure de 18 % à la pousse de référence, à la même période. L’indicateur de rendement Isop (1) s’établit ainsi à 82 %, selon une note de conjoncture du service statistique du ministère de l’agriculture. La part de pousse réalisée au 20 août n’a atteint que 68 % de la pousse annuelle de référence contre 83 % habituellement (référence 1982-2009).
Résultat : Plus des deux tiers des régions fourragères sont déficitaires : 44 % présentent un déficit faible (indicateur de rendement compris entre 75 % et 90 %), dont la Normandie, les Hauts de France et le Grand Est, qui rejoignent cette catégorie.
23 % des régions fourragères sont en déficit important (indicateur de rendement < 75 %) soit une progression de deux points par rapport au mois précédent.
La région Auvergne Rhône Alpes reste la plus affectée par les conditions climatiques de la période : sa pousse cumulée au 20 août atteint 53 % de la pousse annuelle de référence contre 79 % habituellement. Les régions Bourgogne - Franche - Comté et Centre - Val de Loire sont également fortement impactées avec respectivement 62 % et 67 % de la part de pousse annuelle, soit 18 points de moins que pour la période de référence.
(1) L’indicateur de rendement des prairies permanentes Isop, à une date donnée, est égal au rapport entre la pousse cumulée à cette date depuis le début de l’année et la pousse cumulée à la même date calculée sur la période de référence 1982-2009.
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