Dès l’émergence d’un projet de méthanisation, la communication avec tous les acteurs de son territoire est primordiale pour éviter les contestations qui compliquent la réalisation et créent des tensions locales. Présentation au Space de quelques outils d’accompagnement.
L a complexité technique et financière d'un projet de méthanisation ne doit pas faire oublier un point essentiel pour sa réussite : son acceptation locale . « 65 % des Français ne veulent pas d’unité de méthanisation dans leur voisinage », explicite Valérie Webber-Haddad, de l ’Ademe .
Ça en fait du monde à convaincre : voisins, mais aussi élus, associations environnementalistes . Pour accompagner les porteurs de projets dans cette délicate communication, la filière se dote d’outils et de supports. « La première chose est de démystifier la méthanisation, d’expliquer que ce n’est ni dangereux, ni polluant », encourage Valérie Webber-Haddad. Il ne faut pas hésiter à faire découvrir les enjeux énergétiques et environnementaux autour de la méthanisation. C’est très tôt dans l’émergence du projet que doit débuter la communication , en expliquant son projet, ses motivations.
Faire participer dès l’émergence du projet
En anticipant, le porteur de projet évitera de laisser les rumeurs s’installer. Il est plus facile de se positionner en tant qu’acteur plutôt que défenseur. Cela demandera d’informer et de dialoguer avec toutes les parties prenantes de son territoire en créant des espaces de dialogue, des réunions mais aussi des visites de son exploitation, d’unités déjà en fonctionnement. « La plus grande erreur est de ne pas communiquer ou trop tard. Si les gens ont l’impression d’être mis devant le fait accompli, ils se braquent », prévient Anne Lafferravie, de GRDF .
Ce dialogue permettra d’entendre les craintes (nuisances olfactives, trafic routier) et d’y intégrer des réponses dès la conception du projet. « Le simple fait que l'exploitant reste habiter à proximité de l’unité rassure les riverains. S’il habite là, c’est qu’il n’y a pas de risque », relate Anne Lafferravie. On peut également faire participer différents acteurs locaux à l’amélioration du projet, par exemple sur l’ insertion paysagère car la première crainte des voisins est de voir leur cadre de vie détérioré par le projet.
Le dialogue devra se poursuivre après la mise en route pour maintenir dans la durée l’appropriation du projet.
Mener un tel projet ne sera pas un long fleuve tranquille. Il n’est jamais facile de s’exposer à la critique de ses voisins. Autant que de conseils techniques, il faudra s’entourer de soutiens et d’appui en communication.
Votre email professionnel est utilisé par les sociétés du groupe NGPA pour vous adresser ses newsletters
et les communications de ses partenaires commerciaux. Vous pouvez vous opposer à cette communication pour nos partenaires en cliquant ici.
Consultez notre politique de confidentialité
pour en savoir plus sur la gestion de vos données et vos droits.
Notre service client est à votre disposition par mail : serviceclients@ngpa.fr.
Une concession perd la carte Fendt, une armada de tracteurs part aux enchères
Des tracteurs canadiens à la conquête de la France et de l’Europe
Simon Huet : « Je gagne plus d'argent à être autonome qu'à être en bio »
« Nous avons investi 1,1 M€ pour avoir une vie normale »
Taureaux importés holsteins : des potentiels variés et de haut niveau
Savencia et Eurial réduisent ensemble leur empreinte carbone
Comment inciter les éleveurs à se lancer en bio ?
Forte tension sur les engrais azotés : les prix flambent en Europe
Reprendre le contrôle sur les troupeaux à haut niveau cellulaire
« Mieux vaut bien négocier la future Pac que craindre l’accord avec le Mercosur »