Dans les Côtes d'Armor, l'Earl du Bois au Bé est dirigée par Adeline qui élève 90 mères Limousines. L'éleveuse témoigne de son parcours et ses motivations pour le métier dans une vidéo dédiée.
Cliquez sur l'image pour lancer la vidéo
« Je me suis installée sur l'exploitation familiale il y a 6 ans, à la suite de mes parents qui continuent à m'aider aujourd'hui sur la ferme », explique Adeline Berthelot dans un témoignage vidéo.
Avec son salarié, elle élève 90 mères Limousines sur 104 ha de SAU dans les Côtes d'Armor. En MAE, l'élevage est basé sur l'herbe avec 12 ha de maïs et des céréales en supplément.
Jouer la prudence sur l'installation
« J'ai fait un bac agricole puis un BTS dans l'agroalimentaire, et enfin un master. J'ai ensuite travaillé 10 ans en tant que responsable qualité dans un abattoir de la région. Puis je me suis lancée dans l'installation. » Pour autant, Adeline a joué la prudence : « On a pris le temps de poser les choses, je me suis formée sur le terrain. Ça ne s'est pas fait du jour au lendemain. » Encore aujourd'hui, avec un projet de nouveau bâtiment, l'éleveuse reste prudente « C'est un projet lourd en investissement donc il faut prendre le temps de bien l'étudier. »
Aucun regret pour Adeline qui est aujourd'hui épanouie dans son métier. Passionnée de génétique, elle participe régulièrement aux concours. Elle est aussi engagée dans sa coopérative mais aussi également membre de l'association Agriculteurs de Bretagne. Elle aime communiquer sur son métier : « Accueillir des gens sur l'exploitation nous permet de répondre aux questions qu'ils peuvent avoir sur l'agriculture et leur montrer ce qu'on fait, et que l'agriculture française est la meilleure au monde. »
Pour elle, l'agriculture est un métier d'avenir : « Il faut s'installer ! On ne pourra pas faire sans agriculteurs demain, et il faut préserver notre agriculture française. C'est un métier de passionnés et passionnant. »
« Ensiler 38 ha de maïs, c’est rentrer l’équivalent de 75 000 € de stock »
L’Europe cède sa place à l’Amérique du Sud sur le marché des broutards au Maghreb
Au Gaec Heurtin, l’ensilage de maïs 2025 déçoit avec seulement 9 t/ha
John Deere, Claas, made in France… À Innov-Agri, il pleut aussi des nouveautés
Maïs fourrage : « Un silo mal tassé monte rapidement à 15 % de freinte »
« Pas d’agriculture sans rentabilité ! », rappelle la FNSEA
La « loi Duplomb » est officiellement promulguée
Quelle évolution du prix des terres 2024 en Provence-Alpes-Côte d’Azur ?
Biométhane ou électrique, les alternatives au GNR à l’épreuve du terrain
Facturation électronique : ce qui va changer pour vous dès 2026