« L'Etat nous a aidé à faire du délestage sur d'autres usines » d'équarrissage, permettant de réduire les stocks, a expliqué vendredi Sophie Grégoire, directrice de la communication pour l'entreprise d'équarrissage Atemax (enlèvement des animaux morts). En raison d'une surmortalité des animaux d'élevage et de pics de chaleur de fin juillet/début août, deux usines Atemax sont saturées à Vénérolles (Aisne) et Saint-Langis-lès-Mortagne (Orne), et l'entreprise comptait initialement sur un retour à la normale d'ici lundi.
« Il y a une amélioration », note Jennifer Humbert, responsable du service filière élevage à la chambre d'agriculture de l'Aube et de la Haute-Marne. Selon elle, seuls quatre animaux attendaient encore d'être ramassés le 29 août en Haute-Marne, contre 231 une semaine auparavant. Mais elle précise que les délais de collecte sont toujours supérieurs à la normale : « minimum une semaine, contre 48 heures d'habitude ».
Pour Sophie Grégoire, il faudra encore attendre la semaine prochaine pour retrouver un rythme de collecte habituel dans le nord-est de la France. La situation est plus complexe dans l'ouest, où les demandes sont plus nombreuses.
« Les retards de collecte occasionnés par les difficultés de l'entreprise sont en train d'être rattrapés », a indiqué le ministère de l'agriculture à l'AFP jeudi. « Les services de l'Etat ont accompagné l'entreprise, en facilitant ses démarches administratives et en identifiant les sites de délestage possibles ».
Ces retards peuvent poser des problèmes de salubrité publique, selon les éleveurs, qui craignent que le phénomène s'accentue, compte tenu d'une flambée épidémique de fièvre catarrhale ovine (FCO).
La pandémie touche de nombreux élevages de moutons et de brebis, précisément dans le nord-est du pays, où est installée une des usines saturées.
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