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Le prix national de la Fondation du patrimoine pour l'agro-biodiversité animale a été remis au Salon international de l’agriculture 2014, en présence de Stéphane Le Foll, à un éleveur ovin et une association caprine d’Ille-et-Vilaine.
Depuis plusieurs années, la Fondation du patrimoine développe ses actions en faveur du patrimoine naturel. Le prix pour l’agro-biodiversité animale, remis par Ceva Santé animale, récompense les éleveurs qui s’engagent pour préserver une race domestique animale à faible effectif tout en lui apportant une valorisation économique et sociale.
Matthieu Pires, éleveur de moutons avranchins, à Nouvoitou
Cet éleveur, âgé de 24 ans, a été récompensé de 10.000 € pour son projet d'éco-pâturage avec sa ferme "itinérante" Milgoulle, qu'il a créée l'an dernier. Après avoir demandé conseil à l'Écomusée du pays de Rennes, il choisit la race locale Avranchin qui est l'une des plus adaptées pour la gestion et l'entretien des espaces naturels et des zones humides par l'éco-pâturage. Il travaille avec des communes comme Bréal-sous-Montfort, Le Rheu, Cintré, Mordelles, Acigné, Châteaugiron etc., le département d'Ille-et-Vilaine et quelques entreprises, grâce à des conventions respectant un cahier des charges environnemental.
Le jury a souligné l’importance du projet au regard des qualités zootechniques de l’Avranchin : « c’est l’une des meilleures races ovines françaises, pourtant aujourd’hui en grande difficulté. Le jeune éleveur la valorise dans son territoire grâce à un projet original et dynamique de "fermes mobiles". »
Le deuxième prix, d’une valeur de 6.000 €, a était remis à l’association de sauvegarde et de promotion de la chèvre des Fossés. Le siège social de cette association se trouve à l'Écomusée du pays de Rennes, qui a impulsé et structuré cette initiative de conservation. La chèvre des Fossés est une race caprine à très faible effectif. La conservation "ex-situ" (cryoconservation) a permis de mettre à l’abri des souches anciennes très précieuses.
Le nombre d’éleveurs augmentant, il est apparu que ce type de conservation ne suffisait plus et qu’il devenait nécessaire de passer à une phase de conservation in-situ, à la fois complémentaire et plus pratique dans ses applications. Fruit de cette réflexion, une pépinière associative de boucs est née, dénommée "Bouquinière". Après deux ans d’élevage, les boucs sont revendus à des éleveurs adhérents, afin de faciliter la diffusion des gènes au sein du cheptel et de mettre à disposition des animaux d’excellente qualité.
Le jury a noté l’originalité du dossier, axé sur l’éco-pâturage, avec une priorité accordée à la gestion de la race et des espaces naturels.
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