Dix-huit organisations d'éleveurs, qui représentent 90 % de la production, se sont engagées à soumettre leurs exploitations à ce contrôle, effectué par un organisme indépendant, a annoncé jeudi le Cifog, interprofession du foie gras, lors d'une conférence de presse.
Les contrôles devront déterminer si les conditions d'élevage respectent les principes de la charte européenne pour la production de palmipèdes gras. Ce texte n'a rien d'officiel et a été rédigé par la profession elle-même. Les animaux doivent par exemple « disposer de suffisamment d'espace pour pouvoir se déplacer », ils doivent « être exempts de blessures physiques » et « être manipulés avec précaution en toute situation ». « On ne va pas dire aujourd'hui que tout est parfait dans nos élevages », mais « on veut au travers de cette action faire la démonstration (...) que nos élevages sont en règle », a expliqué Alain Labarthe, président de la fédération européenne des producteurs, Euro Foie Gras.
« Le gavage restera le gavage mais à travers ça, il y a des choses qui vont s'améliorer, c'est notre souci profond », a promis Alain Labarthe. Baptisée "PalmiG confiance", cette démarche pourra être valorisée par les marques mais aucun dispositif de labellisation n'est prévu pour l'instant.
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