
Le Concours national d’animaux de boucherie de haute qualité s’est déroulé les samedi 4 et dimanche 5 octobre 2014 à Naucelles.
Une fois de plus, c’est un sans-faute qui a été signé par les organisateurs. « Un concours comme celui-ci tous les ans, je signe tout de suite ». Jérôme At, président du Comice Agricole se félicite de la réussite de son concours tant en qualité qu’en commerce où seul un invendu s’est fait connaître.
222 animaux se sont présentés au concours, une hausse de 10 % qui n’est pas négligeable au vu de la baisse annoncée sur les différents concours pour la période de printemps. « Non seulement nous avons eu une hausse de la présentation, mais en plus, la qualité a satisfait amplement les acheteurs qui se sont déplacés en masse. » précise Jérôme At.
UNE SELECTION RAPIDE
Les animaux de concours sont sélectionnés et élevés par des éleveurs passionnés et qui ont le goût de la réussite. Cette année, seuls six animaux sont remontés dans les camions avant le début du commerce. Un tri rapide et efficace pour les organisateurs. « Nous avons eu une nouvelle fois l’agréable surprise de noter un travail exemplaire des éleveurs qui avaient mis la barre très haute afin de gagner une hausse sur les transactions. » Jérôme At s’est réjoui de voir tout ces animaux arriver sous les hall et de noter une qualité digne de se nom « haute valeur bouchère ».
ECHANGE DE QUALITE CONTRE UN SAVOIR FAIRE
Après une sélection et la distribution des plaques par le jury, décernant ainsi plusieurs prix selon les catégories (génisses, vaches et bœufs) et les races (Aubrac, Blond d’Aquitaine, Charolais, Limousin, Salers, Croisés).
La vente a pu prendre place entre éleveurs et acheteurs installés ainsi sous les halls. Venant de Midi-Pyrénées, du Cantal, de la Lozère et de l’Hérault d’un côté pour les éleveurs et de plus de vingt départements pour les acheteurs, les transactions se sont déroulées avec une pointe d’amertume pour les éleveurs qui s’attendaient à une légère hausse des cours.
Arcadie, Bigard, Cadars, Languedoc Lozère Viande, Pons-Chabbert, Quercy Bas Rouergue, Socopa, Spanghero, Sva Jean Rozé, ne loupent pas le rendez-vous donné par le Comice Agricole pour approvisionner leurs abattoirs, afin de distribuer la viande sur les étals de la région parisienne, du Sud-Est de la France, de la région toulousaine et de Midi-Pyrénées.
UNE VENTE AUX ENCHERES
Comme une fois n’est pas coutume, la vente aux enchères a ouvert ses portes aux trois grands champions et a laissé les prix grimper sous l'œil avisé des éleveurs. La meilleure génisse, la grande championne, a vu son prix grimper et s’arrêter pour 10 €/kg carcasse. « La vente aurait mérité un voire deux euros de plus au final, la qualité de l’animal donnait un ton au-dessus, c’est une situation mi-figue, mi-raisin pour l’éleveur mais une satisfaction de la voir partir avec une plaque de grande championne ».
Jérôme At et Jean-Yves Renard (président de la Fncab) ont tout deux été d’accord sur le montant échangé lors de la vente aux enchères et trouvent qu’une petite hausse des tarifs aurait été méritée au vu de l’état du commerce et de la qualité présentée.
Les bouchers traditionnels ont fait parti de la fête, notamment Guibert Michel, gérant de "La criée de la boucherie" à Tours, qui, comme à son habitude, a marqué sa venue en achetant la grande championne. Il a également été acquéreur de pas moins de quarante bêtes sur la foire, un franc succès pour lui et pour la foire.
Les deux autres champions se sont échangés entre 8,40 €/kg carcasse et 8,60 €/kg carcasse, un échange qui valorise au mieux le travail ainsi donné des éleveurs mais qui reste décevant pour le commerce.
LA FETE OUVERTE SUR LES SAVEURS ET SUR LE GOUT
Pour cette 9e édition, Festibœuf renoue avec le "Salon du Goût". Afin d’associer le goût, les saveurs, dans le cœur de la fourchette, le "Salon du Goût" a permis de retrouver toute la diversité des productions à la découverte des filières qualité régionales. Les meilleurs produits locaux étaient à déguster sur place ou à emporter. Du fromage au canard, du bœuf aux saveurs sucrées, rien n’a échappé aux différents goûts de la région qui propose un catalogue illimité de sapidité.
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