« Son père est Notaire. Ses yeux cernés de noir, comme si elle était maquillée, elle les tient de sa mère, Leïla. Comme elle, ses cinq filles sont de vraies montagnardes. Bientôt son prénom, Bella, sera sur toute les lèvres et on pourra découvrir son caractère doux et facile. Dans les prochains mois, Bella, la tarentaise va descendre de ses natifs sommets pour une escapade parisienne. Son envie : conquérir, du 22 février au 2 mars 2014, le cœur des visiteurs du Salon International de l’Agriculture (Sia) et donner le ton d’une énergie en bonne marche dans une agriculture en mouvement ! »
« Les vaches de race tarentaise sont les seules en France à avoir deux noms : Tarentaises ou Tarines. Elles font partie depuis très longtemps des traditions alpestres … ainsi, au premier siècle, Pline l’Ancien, l’auteur de la monumentale encyclopédie "Histoire Naturelle" vantait déjà « les qualités laitières de ces petites vaches ». Et c’est plus tard, en 1863 qu’on les baptise pour la première fois Tarentaises.
La plus grande partie des vaches tarentaises, c’est-à-dire 70 %, se trouve en Savoie et plus particulièrement dans la vallée qui porte le même nom. On en rencontre aussi dans les Alpes du Sud et dans le Massif Central.
Si on compte en France 13.500 vaches tarines, c’est parce que toute une organisation s’est mise en place, depuis des années, autour de cette race. L'Upra (Union pour la race) créée en 1974 rassemble tous les acteurs en rapport avec cette vache (éleveurs, territoires etc …) et en 1992 c’est la Fédération Mondiale de la Race Tarentaise qui voit le jour.
Les Tarentaises fournissent le lait utilisé dans la fabrication de quatre fromages Aop : le Beaufort, la Tome des Bauges, le Reblochon et l’Abondance et deux fromages Igp : la tomme et l’emmental de Savoie. Le lait de Bella va à la coopérative de Haute-Maurienne Vanoise qui fabrique du Beaufort. »
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