 Lux Elf, copropriété du Gaec Leroy Louvion et JP Dessains (© Terre-net Média) |
Lux Elf, fille de Winston, en deuxième lactation, est sacrée grande championne du Cga Prim’holstein 2013. Le juge Florent Chapon a décelé une vache complète avec un caractère laitier de haut vol, une ossature fine et un système mammaire harmonieux avec une hauteur plancher-jarret très importante.
Salinoise Ultime remporte le championnat adulte, malgré une mauvaise chute la veille sur le béton enneigé des abords de la Porte de Versailles. Vainqueur du dernier Sommet de l’Elevage, Salinoise Ultime est en cinquième lactation à 10.726 kg de lait (TB 38,3 ; TP 32,3). Cette fille d’Astre par Sassy a impressionné par sa stature imposante avec beaucoup de largeur et une mamelle qui fait corps avec l’animal. Sa réserve est Team EHB, fille de Jesther. Carotte en troisième lactation, au Gaec Oliveux dans le Morbihan, emporte le titre de meilleure mamelle adulte. Actuellement en quatrième lactation, Carotte est une fille du taureau Stormatic.
Le championnat Jeune a donc été remporté par Lux Elf devant Encino, une fille de Sanchez du Gaec Cabon qui place deux vaches dans les championnats. La meilleure mamelle revient à Duf Etcha, une fille de Goldwyn.
Frégate (Goldwyn x Caroline) au Gaec Cabon dans le Finistère remporte le championnat espoir, suivi de sa réserve Fusionne (Duplex) au Gaec de la Maison Neuve (49). Fusionne est aussi meilleure mamelle espoir. En première lactation, Frégate produit 12.894 kilos de lait.
Udelac Lau (Stormatic x Inq Laure), du haut de ses 80.800 kilos de lait, obtient le titre de meilleure laitière du concours Holstein. Appartenant au Gaec du Bon Espoir en Loire-Atlantique, elle a produit 12.023 kg (TB 41,3 ; TA 37,1) en sixième lactation. On notera également la présence de Pétula, née en octobre 1999, de l’Earl de Ligette qui sur dix lactations a produit 102.700 kilos de lait.
Sous les hourras du public, le juge Florent Chapon a tenu à rappeler qu’un concours de cette envergure, reflet d’énormes efforts de toutes parts, n’aura d’avenir que si le lait est rémunéré à la hauteur du travail fourni par les éleveurs.
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