43 % des éleveurs suspectent un passage du Sbv dans leur troupeau

Le virus de Schmallenberg est transmis aux ruminants par un moucheron et peut se manifester chez la vache par sa forme aiguë au cours de la gestation et/ou sous sa forme congénitale sur son veau. (© Terre-net Média)

Sondage en ligne du 23 janvier au 4 février 2013. (© Terre-net Média)

D’après un sondage en ligne, réalisé auprès des lecteurs de web-agri du 23 janvier 2013 au 4 février, 43,3 % des éleveurs pensent que certains de leurs animaux ont présentés des symptômes des formes congénitales (fœtus ou nouveau-né présentant des malformations ou des troubles neurologiques) ou aiguës (hyperthermie et/ou diarrhée et/ou chute de production et/ou pertes en début de gestion) du virus de Schmallenberg (Sbv). Parmi eux, 40 % pensent avoir subi la première vague durant le printemps et l’été dernier, et 60 % suspectent un passage dans la deuxième vague du virus cet automne et cet hiver.

Bien entendu, sans diagnostic sérologique rien ne prouve que les troupeaux des éleveurs votants aient été véritablement affectés par le virus de Schmallenberg.

2.019 élevages bovins affectés lors de la première vague 

D’après un rapport du Centre de ressources d’épidémiosurveillance, au moins 2.019 élevages bovins auraient été touchés par le virus de Schmallenberg entre le 4 janvier et le 31 août 2012, date de l’arrêt de la surveillance de la forme congénitale du Sbv coordonnée par la Dgal. Au total au 31 août 2012, 3.639 élevages bovins avaient fait l’objet d’une « suspicion clinique de Sbv congénital » et l’infection par le virus Sbv a été biologiquement confirmée pour 2.018 élevages de bovins et un élevage de bisons.  

La deuxième vague serait-elle plus forte que la précédente ?

Ce rapport mentionne que « le quart nord-est du territoire a été le plus touché par le Sbv congénital au cours de l’hiver 2011-2012. Certaines grandes zones de production bovine (ouest, centre et sud-ouest de la France en particulier) ne semblent pas avoir été fortement exposées au virus en 2011. L’impact du Sbv congénital en cas de circulation virale dans ces zones en 2012 aux périodes adéquates pourrait être élevé au cours de l’automne et de l’hiver 2012-2013. La surveillance des formes congénitales de Sbv survenues à partir du 1^er septembre 2012, coordonnée par Gds France, permettra de suivre cette évolution. »... Ainsi, nous verrons si les données collectées par le Gds viennent confirmer, ou non, la tendance de ce sondage.