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Le virus de Schmallenberg a bien réellement passé l’hiver. Alors qu’il avait très peu circulé en Bretagne, dans le Sud-Est de la France et en Suisse durant l’été et l’automne 2011, voilà qu’il fait surface sous sa forme aigüe dans ces régions d’élevage. Transmis par un moucheron piqueur de type culicoïde, le même vecteur que le virus de la fièvre catarrhale ovine (Fco), le virus de Schmallenberg engendre des malformations fœtales chez les ruminants.
Que sait-on du virus de Schmallenberg ?
Le Sbv affecte les vaches et brebis entre deux et cinq mois de gestation, avec un pic autour de 90 jours. « Le taux de naissance de nouveau-nés malformés dans les élevages bovins où le virus est passé est de l’ordre de 5 à 8 %, et ce taux peut être bien plus élevé dans les élevages ovins », indique Frédéric Lars.
Chez les vaches laitières atteintes du virus, les symptômes de la forme aiguë se manifestent par de la fièvre, des diarrhées, une chute de la production laitière durant un mois environ, puis d’importants troubles de la reproduction avec des veaux nés avant terme et des avortements.
« Il reste encore de nombreuses inconnues, comme le risque de mutation du virus ou de portage sain par les animaux atteints », souligne le vétérinaire breton. Il n’existe pas de vaccin et l’Etat ne finance plus les recherches et les indémnisations. Protéger les femelles gestantes par un insecticide de type « pour-on », reste l’unique moyen de limiter les dégâts sur les troupeaux.
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