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Elle est en revanche concernée par les dispositions prévues par le paquet lait européen permettant de rendre obligatoire la contractualisation au niveau des Etats membres. Toute la filière suit donc actuellement ce chemin.
L'Observatoire des prix élargi à la filière caprine
Une réponse ministérielle informait le 15 mai que les services du ministère de l’Agriculture se sont en effet engagés à accompagner la filière du lait de chèvre dans la mise en œuvre d’une contractualisation obligatoire au travers d’un accord interprofessionnel. D’autres mesures sont également prises pour pallier les problèmes économiques rencontrés ces dernières années. L’Observatoire de la formation des prix et des marges sera élargi à la filière caprine. Un plan stratégique collectif est par ailleurs établi en vue de renforcer les actions de promotion et de travailler à l’image des produits laitiers caprins.
Une crise sans précédent s’est installée
Les relations au sein de la filière caprine française évoluent donc, suite à la baisse générale du prix payé aux producteurs de lait de chèvre. Une crise sans précédent s’est installée, en raison à la fois de la hausse du coût des matières premières, de la sécheresse, d’une forte augmentation des importations, d’un tassement de la consommation des fromages de chèvre et de la hausse de la collecte, entraînant des surstocks.
Le 17 janvier dernier lors de la commission Saf « L'agriculteur au sein des filières : contractualisation et liberté d'entreprendre », la filière ovine avait alors témoigné de son expérience collective positive. La Saf encourage les engagements contractuels pluriannuels à partir du moment où les conditions sont adaptées aux spécificités des acteurs et des produits.
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