 En élevage porcin, les investissements sont parmi les plus lourds du secteur agricole. (© Terre-net Média) |
Les investissements nécessaires en production porcine ont la particularité de figurer parmi les plus importants, atteignant 518.000 € pour une installation individuelle, contre 253.000 € en production laitière par exemple. Aussi, la filière porcine se doit d’innover dans les
modalités de financement à l’installation. Actuellement, le capital est rassemblé en moyenne grâce à un apport de 10 à 20 % par le repreneur, un prêt d’environ 10 % accordé à taux préférentiel par un groupement et un financement par quatre à sept prêts bancaires.
Selon les auteurs de l’étude, tout candidat à l’installation devrait solliciter davantage d’évaluations de la structure qu’il convoite avant de s’engager (moins de deux estimations actuellement par transaction).
Des modes de transmission alternatifs
Si les cédants sont plutôt réticents à l’idée d’une transmission progressive (crédit transmission ou crédit vendeur), les repreneurs, quant à eux, devraient se renseigner sur ces modes de financement alternatifs et sur les nouvelles possibilités de garanties de prêts bancaires. L’accès à une information pointue dans ce domaine pourrait pour cela être développé en point info installation ou sur le site www.jemelanceenagriculture.com . Par ailleurs, allier l’avantage fiscal du plan crédit transmission et la souplesse en terme de durée du crédit vendeur pourrait être une piste d’amélioration des dispositifs existants.
Les auteurs de l’étude, forts des enquêtes réalisées, rejoignent la Saf en préconisant également aux agriculteurs de solliciter des investisseurs extérieurs pour acheter du foncier. Globalement, les propositions émises rejoignent les analyses de la Saf et ses préconisations sur l’attitude d’un chef d’entreprise agricole qui seront exposées lors de l’Assemblée générale du 14 juin 2012…
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