
Après une campagne 2011-2012 où la France, malgré un fort rebond de sa production, ne parviendra pas encore à atteindre son quota laitier national, FranceAgriMer a fixé, pour la campagne 2012-2013, un taux d’allocation provisoire maximum de 5 %, que les laiteries pourront appliquer à leurs producteurs. Une décision dénoncée par la Confédération paysanne.
![]() Pour la campagne 2011-2012, la France a enregistré un rebond de plus de 4 % de sa production laitière, par rapport à la campagne précédente, mais elle restera en sous-réalisation de son quota de 2 ou 3 %.(© Terre-net Média) |
Cette publication fait suite à l’avis du conseil spécialisé pour les filières laitières de FranceAgriMer du 21 mars dernier, qui s’était prononcé en faveur de ce taux de 5 %.
La Confédération paysanne a réagi à cette décision en expliquant, dans un communiqué, qu’elle s’est prononcée contre cette proposition de taux. « La situation des marchés de dégagement que sont les produits industriels n’incite guère à augmenter la production. Actuellement, la valorisation de ces produits (beurre et poudre) se situe en dessous des coûts de production et ne peuvent que dégrader, à court terme, la valorisation des produits de grande consommation, explique Gérard Durand, responsable du dossier lait à
Fonds d’aides à l’investissement
dans les situations de déprise
Le syndicat met aussi en avant la situation difficile dans laquelle se trouvent de nombreux producteurs du Sud-Ouest, d’Auvergne et de Rhône-Alpes. « Les producteurs de Leche Pascuale Pascual dans le Sud-Ouest, Dischamp en Auvergne, ou Fourme de Montbrison en Rhône-Alpes, sont menacés d’arrêt de collecte ou d’application de flexibilité forte au-delà de l’accord interprofessionnel. Avant d’augmenter la production, la collecte de tous les producteurs doit être assurée. »
Les inquiétudes sur le prix du lait Dans une lettre ouverte du 11 avril adressée à Nicolas Sarkozy et à Bruno Le Maire, la Confédération paysanne défend que les dernières décisions prises pour permettre aux éleveurs laitiers de produire plus de lait ne sont pas opportunes. Elles ne pourront qu’accroître le repli du prix du lait déjà perceptible sur les marchés. Et dans ces conditions, ce n’est pas la publication du décret sur les OP qui apportera aux producteurs les moyens de s’organiser pour défendre et négocier les prix, ajoute la confédération paysanne, ajoute la confédération paysanne. |
Avec ce fonds, toutes les entreprises pérennes de commercialisation et de transformation sont éligibles à l’attribution d’aides aux investissements matériels, à la reprise d’actifs, à la reprise de société ou création de filiale commune ou aux investissements immatériels. « Les aides prévues sont variables en fonction des dispositifs, de la taille des entreprises et du zonage : elles varient de 10 à 50 % des assiettes éligibles, dans la limite de 1 million d’euros par groupe et par an. »
A lire également: Gérard Calbrix (Atla) :« La production sera 2 à 3 % en dessous du quota national » |
« Ensiler 38 ha de maïs, c’est rentrer l’équivalent de 75 000 € de stock »
L’Europe cède sa place à l’Amérique du Sud sur le marché des broutards au Maghreb
Au Gaec Heurtin, l’ensilage de maïs 2025 déçoit avec seulement 9 t/ha
John Deere, Claas, made in France… À Innov-Agri, il pleut aussi des nouveautés
Maïs fourrage : « Un silo mal tassé monte rapidement à 15 % de freinte »
« Pas d’agriculture sans rentabilité ! », rappelle la FNSEA
La « loi Duplomb » est officiellement promulguée
Quelle évolution du prix des terres 2024 en Provence-Alpes-Côte d’Azur ?
Quelle évolution du prix des terres en Bretagne en 2024 ?
Facturation électronique : ce qui va changer pour vous dès 2026