 En 2011 les exportations de bovins vivants se sont développées à partir du mois d'août. (© Terre-net Média)
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L’année 2012 débute avec des niveaux de prix supérieurs à ceux de janvier 2011. Les abattages sont à la baisse : -16 % pour les mâles et -3 % pour les vaches.
3,88 millions de tête en 2011
Sinon, le service de la statistique et de la prospective du ministère de l’Agriculture dresse pour 2011 le bilan suivant. La production française de gros bovins finis a progressé en 2011 de plus de 4,5 % par rapport à 2010. Elle atteint ainsi sur l’année 3,88 millions de têtes. Elle est supérieure de 9 % à la moyenne de ces cinq dernières années.
Cette hausse concerne la production de vaches, supérieure de plus de 7 % à la production 2010 (soit +135.000 têtes) et la production de bovins mâles qui a progressé de plus de 1 % par rapport à 2010 (+16.000 têtes).
La hausse de la production de vaches est due à la forte augmentation des abattages en 2011 (+140.000 têtes par rapport à 2010). Ils ont atteint 1,950 millions de vaches.
 (© Ministère de l'Agriculture.) |
La sécheresse de ce printemps, la crainte de manquer de fourrage, la hausse du coût des aliments et des cours élevés expliquent cette progression des abattages.
Par contre, les abattages de bovins mâles, élevés en début d’année, ont chuté à partir de l’automne confrontés à une baisse de disponibilité dans les élevages et à l’ouverture de nouveaux débouchés à l’exportation.
Inférieurs de 2 % aux abattages de 2010, ils atteignent en 2011, 1,270 millions de têtes. *
Des cours à des niveaux plus élevés
Les exportations de bovins vivants se sont développées à compter du mois d’août 2011. En 2011, 150.000 têtes ont été exportées (+45 % par rapport à 2010) dont 95.700 vers les pays tiers et en particulier vers la Turquie.
Les cours des gros bovins et des jeunes bovins ont débuté l’année 2011 à des niveaux élevés. Hormis une baisse au moment de la sécheresse du printemps, ils sont restés tout le long de l’année supérieurs à ceux des années précédentes. La consommation de viande bovine est inférieure de 1,4 % au niveau de 2010. Les abattages élevés de femelles ont concurrencé les importations de viande dont le volume a baissé de 9 % pour se situer à 366.000 tec.
Les exportations ont progressé quant à elles de 27.000 tec (+9 %) (1) et atteignent 311.000 tec. Entamée fin 2010, cette hausse concerne essentiellement les ventes vers les pays tiers qui ont progressé de 20.500 tec. Les exportations d’animaux maigres sont également à la hausse en 2011 : +94.000 têtes (+9 %) par rapport à 2010. L’Italie reste de loin la principale destination de ces animaux. Les prix des broutards, inférieurs à ceux de 2010 en début d’année, ont augmenté à compter de juillet, tirés par la demande extérieure.
La production de veau de boucherie en 2011 est légèrement inférieure à celle de 2010, du fait de la baisse des abattages (-1,7 %) et des importations de veaux (- 19 %). La consommation de viande de veau est également à la baisse (-2 %) par rapport à 2010.
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