 (© DR) |
Par un arrêt du 17 janvier 2012, la Chambre commerciale de la Cour de cassation a précisé l’interprétation de l’article 1594 F quinquies D, I, 2 du Code général des impôts.
Selon cet article, «
lorsque l’aliénation du bien acquis avec le bénéfice du taux réduit procède d’un échange, l’engagement pris par l’acquéreur est reporté sur les biens ruraux acquis en contre-échange, à la condition que ces biens aient une valeur au moins égale à celle des biens cédés ».
La récente décision précise que le maintien d’un taux réduit pour le droit d’enregistrement ou la taxe de publicité foncière, en cas d’échange de biens, n’est pas subordonné à la mention expresse dans l’acte d’échange de la reprise de l’engagement initial de mettre personnellement en valeur les biens pendant 5 ans. Exiger une telle mention dans l’acte d’échange reviendrait à ajouter une condition que le Code général des impôts ne comporte pas. Le régime de faveur (taux de 0,70 % au lieu de 3,80 %) n’est pas remis en cause par un échange de biens ruraux si l’engagement pris par l’acquéreur est reporté sur les biens ruraux acquis en contre-échange. Seulement, la formalisation écrite dans l’acte d’échange n’est pas obligatoire.
Cette décision est donc de nature à encourager les échanges de parcelles, même pour des biens acquis récemment. L’agriculture a besoin de ce genre de décisions, qui limitent la prise de risque juridique.
« Ensiler 38 ha de maïs, c’est rentrer l’équivalent de 75 000 € de stock »
L’Europe cède sa place à l’Amérique du Sud sur le marché des broutards au Maghreb
Au Gaec Heurtin, l’ensilage de maïs 2025 déçoit avec seulement 9 t/ha
John Deere, Claas, made in France… À Innov-Agri, il pleut aussi des nouveautés
Maïs fourrage : « Un silo mal tassé monte rapidement à 15 % de freinte »
« Pas d’agriculture sans rentabilité ! », rappelle la FNSEA
Quelle évolution du prix des terres 2024 en Provence-Alpes-Côte d’Azur ?
La « loi Duplomb » est officiellement promulguée
Biométhane ou électrique, les alternatives au GNR à l’épreuve du terrain
Facturation électronique : ce qui va changer pour vous dès 2026