 Certains industriels comme Danone et Senoble ont déjà signé des contrats avec les agriculteurs. (© Terre-net Média)
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Ce courrier, daté du 2 février et dont l'Afp a obtenu une copie, a été signé par une cinquantaine de responsables de groupements de producteurs. «
Nous sommes tous animés par la volonté d'aboutir à un contrat équilibré qui serait de nature à préparer les évolutions de demain et sommes persuadés qu'il en est de même au sein de votre entreprise », affirment les producteurs qui demandent une «
reprise concrète » des discussions.
Des « pressions » pour obtenir la signature des éleveurs
Certains industriels, comme Danone et Senoble, ont déjà signé des contrats avec les agriculteurs qui leur livrent le lait, tandis que des négociations sont en cours dans d'autres entreprises. En revanche les discussions sont difficiles chez Lactalis, leader mondial des produits laitiers. Les producteurs veulent un contrat-cadre qui se discuterait au niveau de leur groupement avant d'être décliné pour chaque éleveur. Lactalis souhaite, lui, un contrat individuel.
Les producteurs, encadrés par la Fédération nationale des producteurs de lait (Fnpl), branche spécialisée de la Fnsea, dénoncent les « pressions » exercées sur le terrain par l'industriel pour obtenir la signature des éleveurs.
Dans la perspective de la fin des quotas laitiers européens en 2015, le gouvernement français a imposé la signature d'un contrat entre les industriels et leurs fournisseurs que sont les producteurs de lait. L'objectif est de sécuriser les revenus des paysans, secoués en 2009 et 2010 par des crises à répétition en raison d'une baisse des prix du lait.
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