Un cumul de complexités et d’avantages2ème partie : la réglementation

La réglementation française autorise la fabrication et la commercialisation en France de mélanges fourragers depuis 2004. Explications.

Aujourd’hui, les mélanges fourragers représentent aux alentours de 10 % des volumes de semences fourragères vendus, « soit une petite part des semis totaux », explique Christian Huygues, directeur de recherche à l’Inra de Lusignan. Pour se conformer à la loi, ces mélanges doivent utiliser des espèces figurant sur la liste des espèces fourragères et de variétés inscrites sur un catalogue national.

Par ailleurs, il doit y avoir un dépôt préalable au Service officiel de contrôle et de certification (Soc) des dénominations et des compositions proposées à la vente.

Enfin, la réglementation française impose une constance de la composition (taux et variétés) pour une dénomination donnée. « Il est recommandé de ne pas dépasser 5 à 6 constituants, mais ce n’est pas imposé. De plus, un taux minimum d’incorporation de 5 % en masse est requis : le législateur considère qu’en dessous de 5 %, l’espèce a peu de chance de contribuer à quoi que ce soit. »

Pour aller plus loin :
(9 articles pratiques à paraître sur Web-agri.fr)

Un peu d'histoire
• Un écosystème à part entière
• Impacts positifs prouvés
• Des espèces dominantes
• Valeurs alimentaire
• Compétition, complémentarité et facilitation
• Recherche jeunes plantules
• Le sursemis : précautions et mode d’emploi
• Questions à Christian Huygue

Ils seront diffusés en avant-première dans Le Mel Agricole (inscription gratuite en cliquant ICI).

Aperçu des marchés
Vaches, charolaises, U= France 7,14 €/kg net +0,04
Vaches, charolaises, R= France 6,99 €/kg net +0,05
Maïs Rendu Bordeaux Bordeaux 190 €/t =
Colza rendu Rouen Rouen 465 €/t +3

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