 Les résultats sont comparable sà ceux obtenus en essai (© Web-agri) |
« La simulation permet de mettre en oeuvre et de visualiser des écoulements purement virtuels avec leurs lignes de courant, zones mortes et tourbillons éventuels », explique le Cemagref.
La simulation numérique a ainsi été appliquée à l’épandage des effluents liquides.
« Elle permet d’analyser les écoulements de la tonne à lisier à la buse d’épandage, en passant par les différents tuyaux de répartition », commente le Cemagref. La technique a été testée avec succès sur le brassage des lisiers, une opération indispensable pour homogénéiser les produits au cours de leur stockage et avant leur épandage.
Des technologies s’inscrivant dans une démarche de développement durable
« En étudiant les champs de vitesse dans les cuves à lisier, il est possible non seulement d’améliorer la texture de la suspension mais aussi de limiter les émissions toxiques d’ammoniac au contact de l’air », souligne le Cemagref
« Une fois les méthodes d’analyse mises au point, il est envisageable de procéder à du prototypage virtuel, c’est-à-dire à la définition de pièces et l’examen de leur fonctionnement par ordinateur ». Des résultats qui devraient amener à la conception de matériel le plus respectueux de l’environnement. La même démarche est appliquée pour
« des produits solides comme le fumier, et de grandes avancées sont attendues vers la conception de technologies s’inscrivant dans une démarche de développement durable », conclut le Cemagref.
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