En partenariat avec l’Aract, les Chambres d’agriculture de Bretagne ont testé en élevage de porcs une méthode pour mettre en évidence et évaluer des risques d’accident et d’usure professionnelle.
Trois expérimentations en élevage ont été réalisées visant à améliorer les conditions de travail. Une quatrième s’est intéressée aux conditions d’intégration d’un nouveau salarié.
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En lien avec cette étude lire le témoignage en cliquant ci-dessous
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Pour chaque élevage, un secteur d’activité a été retenu. Il a fait l’objet d’une observation des situations de travail pour identifier les risques auxquels sont exposées les personnes, expliquent les responsables de l’étude. Différents risques et leurs causes ont été mis en évidence : Ainsi, les risques de chute liés à l’enjambement des cloisons entre cases, à l’escalade des portillons difficiles à ouvrir ou encore aux déplacements d’animaux dans des couloirs peu aménagés. Les risques de blessure avec des outils coupants ou piquants ont aussi été relevés.
Après identification des risques, « deux voies sont explorées », explique la Chambre d’agriculture : la possibilité de supprimer le risque grâce à des aménagements ou la suppression de l’activité « si elle n’est pas indispensable à l’obtention de bons résultats ».
Une méthode d'analyse
Si les solutions adoptées dans ces 4 élevages ne sont pas applicables en l’état à toutes les exploitations porcines, la méthode d’analyse du travail peut être plus facilement généralisée note la chambre d’agriculture. « Cette démarche fournit tous les éléments nécessaires à l’élaboration et à l’actualisation du « document unique d’évaluation des risques professionnels » », souligne la chambre d’agriculture qui y voit « une excellente occasion de transformer ce qui pourrait être une contrainte en une opportunité pour améliorer les résultats ».
Pour en savoir plus sur cette étude, consulter « Améliorer les conditions de travail en élevage porcin », en cliquant Ici (format Pdf)

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