 (© B.N., Terre-net) |
Réunis les 27 et 28 juin à Saint-Gilles-Croix-de-Vie, à l’occasion de son congrès annuel, la Snpr (Section nationale des propriétaires ruraux) a exprimé de vives critiques à l’égard des règles du statut du fermage.
“Le statut du fermage a tant protégé le fermier qu’il a quasiment réduit à néant la propriété”, a indiqué Michel de Beaumesnil, président du syndicat. Les propriétaires regrettent d’abord l’absence de liberté pour fixer le prix des fermages.
“Les fermages n’ont quasiment pas augmenté en moyenne depuis 20 ans”, ont-ils rappelé. Parmi les revendications : la suppression de la révision du prix en cas de vente au profit du preneur ou de la Safer, contraire, selon eux, au droit de propriété, ou encore l’ouverture des causes possibles de résiliation du bail.
“De nombreux propriétaires, enchaînés par un bail à ferme, cherchent toutes les failles possibles pour s’en extraire. Et c’est ce qui conduit notamment à la situation que nous observons en zones littorales ou périurbaines.” La Snpr attend ainsi de pied ferme quelques adaptations du statut du fermage, et espère que
“l’attachement du président de la République au droit à la propriété, ne restera pas qu’un argument de campagne”.
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