Les chiffres indiqués entre parenthèses après le nom d’un taureau représentent son index Inel 2006/3 et la variation par rapport à 2006/1, en tenant compte du changement de base annuel.
Plusieurs jeunes taureaux viennent abonder le catalogue de la race, chacun avec ses qualités.
Aucun n’étant parfait, leur utilisation sera ainsi plus équilibrée… Les 2 fils de FESTIN, PICOTIN (29) et PERTHUIS (26) se distinguent par les qualités de mamelle et les comptages cellulaires favorables de leurs filles, et celles du premier ont un profil plus laitier. Les filles de PALMAS (FONCEUR),
dont l’INEL s’établit à 29 pts avec des index TB et CEL positifs, sont plus développées et présentent des mamelles plus ordinaires. PADOC (GARDON) à 23 pts INEL brille par ses index taux et mamelle, mais est moins heureux pour les aptitudes bouchères et le bassin.
Les taureaux actuellement actifs confirment leurs précédentes évaluations en production, avec
pour certains comme NORMAND (26,+3) un nombre de filles toujours faible. On évitera d’inséminer les génisses avec NATHAN (12,-1) que l’on connaît mieux maintenant (FNAI=86). Les filles d’OCLIN (20,+5) semblent un peu moins fertiles que la moyenne (FER+-0,4), et celles de NUCLEAIR (35,-1), un peu moins « durables » qu’on ne le pensait (LGF=+0,2).
On s’inquiétait en janvier de l’impact défavorable des toutes premières filles de service
de
JATE (38,+9) sur son index production de lait, cette fois les suivantes, plus nombreuses, et la suite des carrières le ramènent à un niveau plus conforme à ce que prédisait sont index testage.
LENINE (12,=6),
JOLICORPS (37,+5) et
JISCAR (33,+5) sont aussi réévalués à la hausse, à l’inverse de
LAMBORGHINI (11,-6) et
LEMPEREUR (18,-5). La nouvelle évaluation de morphologie,
à partir de filles plus nombreuses affecte les résultats de
JELLICOC (2,+3) : il perd 7 pts, principalement sur les postes de corps.
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