Le Herd Book devient un syndicat

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« Au niveau communautaire, le Herd Book ne bénéficie d’aucune reconnaissance », déclare Olivier Catrou, responsable du bureau de la génétique animale au Ministère de l’agriculture et de la Pêche. Aujourd’hui, pourtant, dans les faits, ce sont eux qui détiennent les livres généalogiques.


«Le Herd Book ne bénéficie d’aucune reconnaissance », explique Olivier Catrou(à droite) . « Même si le Herd Book n’est plus reconnu dans la nouvelle réglementation », ajoute Bernard Roux, (à gauche) « il restera la section recherche et développement de la race» (© Web-agri)

Dans la nouvelle loi d’orientation, les Herd Book seront dépourvus de leur fonction régalienne de la tenue du livre généalogique. « Au niveau du Ministère, nous veillerons à ce que cette composante soit représentée au sein de l’organisme de sélection. Mais pour moi, ils deviennent des syndicats de sélectionneurs de race. Ce lieu de rencontre a besoin d’exister, se présentant comme un lieu où les éleveurs sélectionneurs soient une force de proposition et constituent une composante fondamentale de l’OS», indique Olivier Catrou.

Susciter ces passerelles entre programmes d’évolution

« Même si le Herd Book n’est plus reconnu dans la nouvelle réglementation », ajoute Bernard Roux, président de l‘Upra France Limousin Sélection et président du Herd Book Limousin, « il restera la section recherche et développement de la race, les adhérents du herd book étant une force d’innovation. Demain, cette association doit rester forte et en phase avec les autres maillons de la race. »
« Aujourd’hui le marché nous demande des animaux avec plus de dos et non plus des arrières»
, continue Bernard Roux. « Dans d’autres pays, ils n’ont pas du tout la même exigence vis à vis du produit fini, sur la façon dont la carcasse doit être constituée et les orientation de sélection s’y adaptent. Nous avons ce challenge d’intérêt la filière dans les 1600 éleveurs sélectionneurs limousins. »
« Même si tous les pays ne recherchent pas la même génétique, notre rôle est de susciter ces passerelles entre programmes d’évolution qui sont très différents entre pays. Notre point fort sera de faire la promotion du programme de sélection français », conclut Bernard Roux.

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