Les spores butyriques présentes dans la terre, sont des bactéries dont l’existence est démontrée par l’analyse du lait.
Une étude menée dans l'Est de la France révèle une augmentation soutenue des comptages butyriques durant l'hiver dernier. Il ne semble donc pas inutile de rappeler, avec l'aide de Stéphane Lartisant de l'Institut de l'élevage de Nancy, quelques conduites simples à adopter.
Si pour détecter la provenance de ces spores plusieurs voies sont ouvertes, l'une d'elles concerne la conduite de l'ensilage. En effet, les vaches laitières qui ingéreront de l'ensilage contaminé, produiront un lait lui aussi chargé en butyriques.
En premier lieu, il va falloir éviter toute contamination des fourrages par la terre (où se trouvent ces spores). Une fois les prairies débarrassées des taupinières, et le fumier épandu, il s'agira lors de la récolte de tenir compte de quelques recommandations. La première est de ne pas faucher trop ras (environ 8cm), d'éviter de faner, d'utiliser du matériel propre. Rappelons que les conditions météorologiques ont également leur importance, puisque l'humidité dans le silo contribuera au développement de ces bactéries.
D'autre part, concernant le silo, il doit être exempt de terre, l'idéal étant un silo bétonné. Sur les différents chemins, il faut éviter les croisements notamment avec un tas de fumier. Ensuite il s'agit de maintenir un taux d'acidité bas (pH 4,0) qui limitera le développement des spores. On tassera au maximum les différentes couches sous des bâches propres et de manière bien hermétique. Quant à l' utilisation des conservateurs , si les avis divergent, Stéphane Lartisant souligne que quoiqu'il en soit «s'ils assurent un meilleur développement de la fermentation, ils ne résolvent pas les problèmes» (à propos des conservateurs, voir aussi notre dossier «Les conservateurs en six questions-réponses» en cliquant ICI ). En effet, l'on tiendra compte également de la propreté et de l'entretien des litières, des bâtiments et surtout du matériel de traite; autres lieux sensibles aux attaques bactériennes.
Si pour détecter la provenance de ces spores plusieurs voies sont ouvertes, l'une d'elles concerne la conduite de l'ensilage. En effet, les vaches laitières qui ingéreront de l'ensilage contaminé, produiront un lait lui aussi chargé en butyriques.
En premier lieu, il va falloir éviter toute contamination des fourrages par la terre (où se trouvent ces spores). Une fois les prairies débarrassées des taupinières, et le fumier épandu, il s'agira lors de la récolte de tenir compte de quelques recommandations. La première est de ne pas faucher trop ras (environ 8cm), d'éviter de faner, d'utiliser du matériel propre. Rappelons que les conditions météorologiques ont également leur importance, puisque l'humidité dans le silo contribuera au développement de ces bactéries.
D'autre part, concernant le silo, il doit être exempt de terre, l'idéal étant un silo bétonné. Sur les différents chemins, il faut éviter les croisements notamment avec un tas de fumier. Ensuite il s'agit de maintenir un taux d'acidité bas (pH 4,0) qui limitera le développement des spores. On tassera au maximum les différentes couches sous des bâches propres et de manière bien hermétique. Quant à l' utilisation des conservateurs , si les avis divergent, Stéphane Lartisant souligne que quoiqu'il en soit «s'ils assurent un meilleur développement de la fermentation, ils ne résolvent pas les problèmes» (à propos des conservateurs, voir aussi notre dossier «Les conservateurs en six questions-réponses» en cliquant ICI ). En effet, l'on tiendra compte également de la propreté et de l'entretien des litières, des bâtiments et surtout du matériel de traite; autres lieux sensibles aux attaques bactériennes.
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