Avec une société soucieuse de la qualité des produits et une transparence irréprochable de chaque maillons, l’Hexagone reste attentif aux problématiques liées à la veille sanitaire et à l’impact des maladies sur la production nationale. La France se place donc comme un concurrent sérieux sur le marché laitier mondial.
FranceAgriMer a dévoilé les résultats de sa cinquième veille concurrentielle sur le lait de vache, qui dresse un classement des 13 principaux pays producteurs et exportateurs de lait en compétition sur le marché mondial, selon 40 facteurs de compétitivité regroupés en sept axes-clés qui jouent sur la compétitivité : macroéconomie, durabilité des ressources, potentiel de production laitière, capacité d’organisation de la filière, maîtrise technique, portefeuille des marchés, ainsi que capacité à conquérir les marchés.
En 2018, ces pays (Allemagne, Argentine, Australie, Brésil, Danemark, États-Unis, France, Irlande, Italie, Nouvelle-Zélande, Pays-Bas, Pologne, Royaume-Uni) ont totalisé à eux seuls plus de 294 milliards de litres de lait, soit 1,6 % de plus comparé à la moyenne des trois années précédentes. Cette année, la France a perdu 11 points par rapport aux résultats précédents portants sur les chiffres de 2017 (où elle était en seconde position), mais elle est malgré cela parvenue à reconquérir la première place du classement, avec 660 points sur 1 000, devant les Pays-Bas qui totalisent 647 points (- 27 points comparé à 2017 où le pays occupait la première place) et la Nouvelle-Zélande, avec 634 points (+ 26 points par rapport à 2017, où le pays était quatrième).
Une demande sociétale de plus en plus portée sur les questions sanitaires
Cependant, la surveillance sanitaire et la gestion des maladies dans les élevages laitiers deviennent de plus en plus primordiaux. Surtout que la demande sociétale est devenue plus attentive et exigeante sur les questions sanitaires concernant les produits consommables mais aussi les élevages, avec notamment la monté en puissance du bien-être animal.
« Quelques exploitations du nord de l’Italie ont fait l’objet de plans d’abattage suite à des cas d’IBR en 2018 » tandis qu’en Nouvelle-Zélande, ce sont « près de 60 % des troupeaux qui seraient exposés au BVD », selon FranceAgriMer, qui « évalue l’incidence de la maladie à près de 150 M$ annuellement ». Quant à la Grande-Bretagne, elle « demeure aujourd’hui touchée par la BVD, dont le coût pour les éleveurs est estimé en 2018 entre 15 € et 35 €/vache (soit 19 millions d’euros annuels) ».
Malgré une certaine désertification des vétérinaires, la France présente un très faible niveau de prévalence. Elle met également en place des « plans de veille efficaces et où les pratiques des éleveurs permettent de limiter l’apparition de foyers infectieux », à l’instar de l’Allemagne, du Danemark, de l’Italie, ou encore des Pays-Bas. « En France, d’après les données fournies par l’Organisation Internationale de l’Élevage (OIE), on retrouve encore quelques foyers localisés, qui restent cependant maîtrisés. De l’avis des vétérinaires interrogés, les années 2017 et 2018 restent dans la continuité des années précédentes et confirment une dynamique positive dans le contrôle et la gestion de ces maladies », peut-on lire dans l’étude.
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