Les travaux menés dans le cadre de la stratégie Abattoirs, annoncée en juillet par Marc Fesneau, ont permis d’élaborer deux outils de diagnostic partagés afin d’objectiver le maillage pertinent des abattoirs à l’échelle territoriale, et les forces et faiblesses d’un abattoir de boucherie en fonction d’indicateurs de performance économiques et sanitaires, a détaillé le ministère de l’agriculture lors d’un point d’avancement, le 7 décembre.
Les outils mobilisables pour venir en aide aux établissements en difficulté ont également été compilés dans un document unique, comme prévu dans l’axe 3 de la stratégie. Cette dernière contient trois autres axes de travail : interroger dans chaque région l’adéquation entre le besoin et l’offre en matière d’outil d’abattage, développer une méthodologie harmonisée permettant d’évaluer les forces et les faiblesses d’un abattoir de boucherie, améliorer la synergie existante entre les différents services de l’État au bénéfice de l’accompagnement des abattoirs.
Diagnostics régionaux, fonds de garantie
Dans les prochaines semaines, des diagnostics territoriaux vont être réalisés pour établir dans chaque région le besoin en matière d’outils d’abattage et l’adéquation avec l’offre existante, « pour ensuite identifier les axes d’amélioration et d’adaptation pertinents par bassin de production », indique le ministère. Les résultats seront présentés d’ici mars 2024, avant le lancement de diagnostics individuels par abattoir.
La mise en œuvre reposera sur des instances de gouvernance régionales où seront représentés les interprofessions, les collectivités territoriales et les services des ministères de l’agriculture et de l’économie.
Enfin, le fonds de garantie abattoirs prendra la forme d’un dispositif de garantie publique de 50 millions d’encours de prêts.
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