Virbac présente son observatoire de qualité colostrale permettant aux éleveurs laitiers et allaitants de se comparer avec d'autres élevages pour améliorer leurs pratiques.
Virbac a initié en 2020 le projet Coqc (conseil et observatoire de la qualité colostrale) en mesurant les qualités de 3020 colostrums de 11 races différentes (44 % des données en allaitant et 56 % en lait). Ces informations, mises en relation avec les paramètres propres à chaque élevage, sont centralisées sur un observatoire consultable par tous :
« Un défaut de transfert d'immunité passive de la mère au veau via le colostrum multiplie les risques de mortalité par 2,1, de troubles respiratoires par 1,8 et de troubles digestifs par 1,5 », rappelle Emma Sanne, chef de produit ruminants pour Virbac France. Et parmi les colostrums analysés, 36,5 % sont en dessous du seuil de qualité satisfaisant (80 g/l d'IgG).
L'objectif de cet observatoire est de permettre aux éleveurs qui mesurent la qualité colostrale de se comparer aux autres dans un objectif d'améliorer encore leurs pratiques pour gagner en qualité des colostrums.
Et cela passe essentiellement par la conduite des mères. En effet, la qualité du colostrum est le reflet de la préparation au vêlage. Les facteurs qui l'influencent sont : la conduite du tarissement, le parasitisme, l'alimentation, la supplémentation en oligo-éléments, la vaccination, le rang de vêlage, la race et la génétique.
Jean-Philippe Gartioux, vétérinaire du Cher, a participé au projet. Pour lui, il vaut mieux « prendre quelques minutes pour analyser un colostrum que des heures à perfuser des veaux ». L'un de ses clients, Sébastien Labrune, éleveur de Charolaises a mesuré 86 colostrums sur les 92 vêlages de son exploitation, pour une moyenne de 107 g/l d’IgG. Il s'est rendu compte que la qualité se dégradait au fur et à mesure de l'avancée dans la saison de vêlage. Il a alors revu ses pratiques d'élevage du côté des mères (conduite par lot) et n'hésite plus à compléter un colostrum de mauvaise qualité avec de la poudre.
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