Ce cas de grippe de type H5N9 a été confirmé vendredi dans un élevage de 1.500 canards à Arrosès (Pyrénées-Atlantiques), à la limite du Gers et des Hautes-Pyrénées, indique le ministère sur son site internet. Les canards de cet élevage « feront l'objet d'un abattage total, et les bâtiments seront nettoyés et désinfectés », précise la préfecture des Pyrénées-Atlantiques dans un communiqué. Comme pour tous les autres foyers déjà identifiés, un périmètre réglementé va être mis en place, composé d'une zone de protection de 3 km autour du foyer et d'une zone de surveillance de 10 km. Dans les Pyrénées-Atlantiques, cette zone de protection « concerne les communes d'Arrosès et Crouseilles » ainsi que la commune de Madiran, dans le département voisin des Hautes-Pyrénées. « Dans ces périmètres, les exploitations commerciales de volaille seront recensées et feront l'objet de visites vétérinaires. Les mesures de biosécurité devront y être rigoureusement appliquées. Tout mouvement de volailles à l'intérieur, à destination ou en provenance du périmètre réglementé est interdit », souligne la préfecture. Les foires, marchés, expositions comprenant des oiseaux captifs sont également interdits dans ce périmètre.
A ce jour, 13 foyers d'influenza aviaire « hautement pathogène pour les volailles » ont été confirmés dans cinq départements, dont sept en Dordogne, trois dans les Landes, un en Haute-Vienne, un dans le Gers et un dans les Pyrénées-Atlantiques.
Les autorités rappellent que le virus n'est pas transmissible à l'homme par la consommation de volailles, d'œufs, de foie gras ou d'autres produits alimentaires. Depuis l'annonce fin novembre du premier cas de grippe aviaire en France depuis 2007, au moins huit pays d'Asie et d'Afrique du Nord ont fermé leurs frontières aux volailles et produits avicoles français. Parmi eux figure le Japon, première destination à l'export cette année pour les producteurs de foie gras de l'Hexagone, majoritairement basés dans le Sud-Ouest.
Les anomalies génétiques qui impactent le troupeau laitier français
Le Herd-Book Charolais propose un outil pour prévoir la longévité des vaches
Les élevages bovin viande bio rentables, malgré seulement 0,05 €/kg de plus qu’en conventionnel
« Nous avons investi 1,1 M€ pour avoir une vie normale »
Les députés adoptent une série d'amendements attendus par les agriculteurs
L'Union européenne veut renforcer le soutien aux jeunes agriculteurs
Savencia et Eurial réduisent ensemble leur empreinte carbone
Forte tension sur les engrais azotés : les prix flambent en Europe
Qui sont les gagnants et les perdants de la Pac 2023-2027 ?
Comment inciter les éleveurs à se lancer en bio ?