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Dans l'Ariège, Mikael Razou, polyculteur-éleveur allaitant, a revu sa rotation en intégrant deux nouvelles cultures fourragères pour plus de souplesse : le sorgho et le méteil. Le tout conduit en semis direct et sans phytos.
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« Mon système précédent intégrait une prairie sur 3 ans qui me permettait d’être auto-suffisant », explique Mikael Razou, installé en Occitanie. Mais face au manque d'herbe l'été, l'éleveur de Limousines cherchait de nouvelles solutions. Il a alors intégré un groupe Dephy et a revu sa rotation pour y intégrer deux cultures fourragères pâturables.
Du sorgho et du méteil semés en direct
La rotation dure 3 ans et se compose de :
- Une orge, semée en novembre et récoltée en juillet de l'année suivante.
- Un sorgho fourrager, semé en direct puis roulé, qui pourra être pâturé ou fauché fin août-début septembre.
- S'ensuit un apport de 15 t/ha de fumier en octobre. Le sorgho sera alors détruit avec le gel pour laisser place au méteil, semé en direct. (En cas de salissement du sorgho : passage de chisel et semis de méteil en combiné avec herse rotative).
- Après la récolte du méteil en enrubannage en mai, le sol laisse la place au tournesol.
Après deux ans d'essais concluants, l'éleveur a laissé tomber le méteil, disposant d'assez d'enrubanné de luzerne. Il a donc introduit un couvert hivernal (féverole, avoine vesce à hauteur de 150 kg/ha) à la place du méteil, qui pourra être utilisé de manière opportuniste si besoin. Mais il reste convaincu : « Pour produire des volumes importants de fourrages de qualité sans beaucoup de travail du sol et des systèmes plutôt basés sur l’ensilage, c’est top ! »
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