Utilisé jusqu'en 1993 aux Antilles par les producteurs de bananes, le chlordécone, insecticide cancérogène et perturbateur endocrinien, est toujours présent dans les sols où il peut persister environ 600 ans et peut se retrouver notamment dans certaines denrées d'origine végétale ou animale ainsi que dans certains captages d'eau.
Selon l'arrêté publié dimanche au Journal officiel, les limites maximales de résidus (LMR), c'est-à-dire la teneur autorisée de chlordécone, sont désormais abaissées à 0,02 mg/kg pour la viande et les produits bovins, porcins, ovins, caprins et la volaille, ainsi que les poissons et crustacés.
La teneur dans les viandes bovines avait déjà été réduite en janvier dernier, mais celles pour les viandes porcines, ovines et caprines était par exemple jusqu'alors fixée à 0,1 mg/kg, et celle pour la volaille à 0,2 mg/kg.
Une association guadeloupéenne avait déposé un recours fin juin 2018 devant le tribunal administratif de Paris pour demander l'abrogation d'un arrêté de 2008 fixant des limites autorisées de résidus de chlordécone dans les produits alimentaires, trop hautes, selon elle. Le président de la République a annoncé un objectif « zéro chlordécone » dans l'alimentation, lors de son déplacement aux Antilles en septembre dernier.
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