À chaque salle de traite ses avantages et ses inconvénients. Mais lorsque ces derniers rendent la traite pénible pour l’éleveur, il peut être bon de revoir la conception du système. Focus sur les installations en épi, en TPA ou en roto avec les résultats du projet Ergotraite.
La traite, principale tâche d’astreinte en élevage laitier, a de gros impacts sur les résultats de l’exploitation, la santé des vaches, mais aussi les conditions de travail de l’éleveur. Les parties prenantes du projet Ergotraite se sont intéressées aux particularités de chaque installation.
Florian Dassé, conseiller national en prévention des risques professionnels à la MSA, expliquait par exemple à l’occasion d’un webinaire dédié que la traite en épi à 30° limitait la visibilité et l’accès au trayon arrière du côté opposé au trayeur. « Cela demande au trayeur plus de flexion du bras lors de la pose du gobelet. » Il poursuit : « En traite par l’arrière ou en épi 50-60°, la zone d’atteinte des trayons diffère fortement entre l’avant et l’arrière. En roto extérieur, le ou les trayeurs sont postés à un endroit précis donc ils n’ont pas de visibilité sur l’ensemble du système et sont dépendants du rythme de traite. En étable entravée, la charge cognitive est très importante et on constate beaucoup de déplacements. » Autant de particularités propres à chaque système qui sont détaillées dans ce tableau :
Quand on réfléchit à son installation de traite, il est primordial d’identifier toutes les étapes de la traite (préparation, traite, gestion du lait aux veaux, soins aux vaches, nettoyage) et de s’interroger sur la pénibilité de chacune des tâches.
« La pénibilité peut venir du système de traite en lui-même et du choix des équipements, mais aussi de la fluidité de circulation, de la disposition des postes de travail comme la hauteur et la profondeur pour la pose des gobelets. Il peut y avoir des contraintes visuelles et une charge cognitive importante pour le suivi et l’anticipation de l’état des animaux et de la qualité de la traite. »
Sans oublier que la traite est très répétitive, Florian Dassé ajoute : « Il faut prendre en compte la main-d’œuvre disponible et les modalités de rotation à la traite. Les équipements choisis doivent être cohérents pour une bonne qualité de travail. »
Votre email professionnel est utilisé par les sociétés du groupe NGPA pour vous adresser ses newsletters
et les communications de ses partenaires commerciaux. Vous pouvez vous opposer à cette communication pour nos partenaires en cliquant ici.
Consultez notre politique de confidentialité
pour en savoir plus sur la gestion de vos données et vos droits.
Notre service client est à votre disposition par mail : serviceclients@ngpa.fr.
Ils rétrofitent un John Deere en électrique : le verdict après un an d’utilisation
L’armoricaine, support de formation au lycée La Touche
La dégradation de la conjoncture menace le prix du lait
Grâce à une rampe de chargement, Patrick Feuillet paille « avec un seul tracteur »
En Suède, la ferme historique DeLaval passe de 250 à 550 vaches laitières
La FNSEA appelle à « une grande journée d'action » le 26 septembre
Face à une perte de compétitivité inédite, accompagner davantage les agriculteurs
Comment préparer une vache à la césarienne
Avant même la ratification, les importations de viande du Mercosur bondissent
T. Bussy (FNSafer) : « Beaucoup de monde pense que la Safer, c’est opaque »