Communication conçue et proposée par CEVA

La Gestion Active de la Reproduction testée et approuvée dans 5 élevages

La Gestion Active de la Reproduction testée et approuvée dans 5 élevages

GAR est l’acronyme de « Gestion Active de la Reproduction ». Il s’agit d’une méthode agissant sur deux leviers pour améliorer les performances de reproduction : la réduction de l’intervalle vêlage-vêlage des vaches et l’âge au premier vêlage des génisses. Cinq élevages laitiers l’ont testée pour mesurer son efficacité. Les résultats sont disponibles.

Mise au point par le laboratoire Ceva Santé Animale, la méthode GAR (Gestion Active de la Reproduction) consiste à planifier la reproduction des vaches et des génisses. Sa mise en pratique, supervisée par un technicien d’insémination, améliore les performances du troupeau grâce à deux leviers : diminution de l’intervalle vêlage-vêlage d'une part, avancée de l’âge au premier vêlage pour les génisses de l'autre.

La GAR repose sur la fixation d’objectifs, puis la mise en place d’un planning de mise à la repro. Pour vérifier qu’aucun animal ne “traîne”, une visite de contrôle a lieu tous les mois. À cette occasion, les animaux en retard sont identifiés, puis synchronisés afin d’être inséminés au prochain passage. Les avantages sont nombreux : moins de temps passé à s’occuper de la reproduction, une productivité laitière accrue, un meilleur bilan carbone, etc.

590 vaches suivies dans cinq élevages

Cinq élevages laitiers se sont prêtés à une étude de terrain (cf. sources en fin d’article) pour éprouver l’efficacité de cette méthode. Trois coopératives d’insémination y participaient également : Les Éleveurs du Pays Vert, CECNA et gen’IAtest. Objectif : mesurer l’évolution des performances de reproduction en l’espace d’une année. L’effectif total de vaches suivies était de 590. Trois des cinq élevages ont aussi testé la GAR pour les génisses.

Les vaches concernées par l’étude affichaient un IVV supérieur à 400 jours et une reprise d’état avant 55 jours post-partum. Les génisses, lorsqu’elles atteignaient l’âge de mise à la reproduction préétabli, avaient un poids supérieur à 60 % de celui d’une vache adulte (poids estimé à l’aide d’un ruban barymétrique, en mesurant leur périmètre thoracique).

Un check-up mensuel pour tout vérifier

Une fois par mois, les éleveurs recevaient un technicien d’insémination pour une visite de contrôle. Il devait identifier les femelles en retard par rapport au planning de reproduction. Deux catégories de vaches étaient ciblées : les vaches non inséminées avec un stade de lactation supérieur à 90 jours et les vaches constatées comme non gestantes avec un stade de lactation supérieur à 90 jours. Ces animaux été synchronisés avec un protocole P4-OvSynch pour être inséminés.

Le poids des génisses dont l’âge était supérieur à l’objectif d’âge de premier vêlage moins 13 mois était mesuré pour estimer le moment de mise à la reproduction. Lorsque l’âge dépassait l’objectif moins 10 mois, et si les génisses avaient un poids suffisant pour être inséminées, elles étaient considérées comme en retard. Un protocole de synchronisation P4-CoSynch était alors mis en place.

Amélioration des performances reproductives

Pour l’analyse des résultats, chaque élevage était son propre témoin. À la fin de l’étude, les performances de reproduction de chacun ont été comparées à celles de la même période un an auparavant. Pour les vaches, ce tableau reprend les résultats (en jours) :

 

Effectif

IV-IA1

 

IV-IAf

 

 

 

n-1

n

n-1

n

Elevage 1

51

97

79

160

116

Elevage 2

170

109

92

150

111

Elevage 3

108

79

64

137

93

Elevage 4

139

86

95

146

120

Elevage 5

121

82

72

118

94

IV-IA1 : Intervalle vêlage 1ère insémination
IV-IAf : Intervalle vêlage insémination fécondante
TRIA1 : Taux de réussite à l’insémination de rang 1

Pour les cinq élevages, l’évolution (ci-dessous) correspond à une moyenne pondérée des effectifs :

 

Sans dégrader la fertilité globale des animaux, la Méthode GAR permet d’identifier les animaux en retard, de les inséminer plus tôt et de les féconder plus tôt.

En moyenne, les vaches ont été inséminées pour la première fois 9 jours plus tôt et fécondées 34 jours plus tôt grâce à la mise en place de la GAR. La fertilité ne s’est pas dégradée (+ 6 points de TRIA1 en moyenne). Selon l’outil de simulation Reproscope élaboré par l’Idele, la réduction de l’IVV permise par la GAR induit un gain économique compris entre 19 et 145 €/vache et par an.

145 à 325 € d’économies par génisse

Pour les trois élevages ayant appliqué la méthode aux génisses, l’âge à l’insémination fécondante des génisses a diminué de 3 mois (- 2,5 à - 6,5 mois). En réduisant l’âge au premier vêlage, les éleveurs ont réalisé une économie comprise entre 145 et 325 € par génisse élevée et ont consacré entre 2 h 20 et 6 h de moins à chaque génisse. Dans l’enquête réalisée, les éleveurs évoquent unanimement une décharge mentale et plus de temps libre.

L’amélioration des performances de reproduction s’explique par la prise en charge des animaux « en retard ». De fait, le nombre de vaches inséminées pour la première fois après 120 jours et fécondées au-delà de 170 jours a été drastiquement réduit. Pour les génisses, la pesée a déclenché une prise de conscience des éleveurs dans la pertinence d’inséminer plus tôt.

Moins de déplacements côté techniciens

Si la mesure de la réduction de l’impact environnemental doit encore être affinée, l’intensification des inséminations à temps fixe a permis de diminuer le nombre de déplacements des techniciens, réduisant en moyenne de 177 km la distance parcourue pour réaliser 100 inséminations. Cela se traduit par une baisse de l’émission des gaz à effets de serre, du temps de route, et des charges en moins pour les coopératives.

 

Recevez gratuitement une réglette en formulant votre demande dans la section CONTACT.

 

 

Sources :
SOURBE O., DECHERF A., ABASCAL R., HUMBERT B., CHOUET S., Evolution des performances de reproduction dans 5 élevages laitiers ayant mis en place la méthode Gestion Active de la Reproduction, JNGTV 2024

Jérôme CAUDRILLIER, Olivier SOURBE, Agathe DECHERF, Benoît HUMBERT, Rebeca ABASCAL & Sylvie CHOUET, Gestion Active de la Reproduction : efficacité sur les performances de reproduction et bénéfices associés, RENCONTRES RECHERCHES RUMINANTS, 2024

CEVA
Cette communication est gérée par la régie publicitaire du groupe NGPA. La rédaction de Web-agri n’a pas été consultée et n’a pas participé à sa réalisation.
Réagir à cet article

Tapez un ou plusieurs mots-clés...