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Bronchite vermineuse : diagnostic rapide pour traiter moins et mieux

Bronchite vermineuse : diagnostic rapide pour traiter moins et mieux
(©Adobestock)

Maladie respiratoire des bovins causée par la présence d’un nématode au niveau des bronches et de la trachée, la dictyocaulose (ou “bronchite vermineuse”) peut avoir des graves conséquences. Pour éviter que celle-ci s’étende à tout le troupeau, établir un diagnostic précoce est crucial. Si la maladie est dépistée à temps, un traitement sélectif suffit généralement à soigner les animaux touchés et stopper la propagation du parasite.

Temps humide, températures en hausse, quintes de toux dans le troupeau ? Attention, la dictyocaulose guette ! Réputée plus susceptible de contaminer les animaux en été et en automne, cette affection parasitaire peut peser lourd sur les performances du troupeau, autour de 160 à 170 € par vache selon une étude néerlandaise (1).

« Il est crucial d’établir un diagnostic précoce dès les premiers signes, enjoint le Dr Philippe Camuset, vétérinaire en Normandie. Si la présence du parasite est confirmée, on vermifuge immédiatement avec un injectable les animaux concernés. Pris à temps, il est rare d’avoir à traiter plus d'un quart du troupeau. »

L’évolution des modes d’élevage change la donne

Si les jeunes animaux étaient traditionnellement les plus touchés, les vaches adultes sont aujourd’hui en première ligne. Deux explications : l’évolution des modes d’élevage, qui limite le contact des génisses avec les vaches porteuses latentes, et les pratiques de vermifugation qui diminuent l’exposition au parasite lors des deux premières années de pâturage.

Conséquence, une immunité globalement plus faible au sein du troupeau, y compris chez les vaches adultes, désormais considérées comme le réservoir de l’affection. « Celles-ci sont les premières touchées lorsque la charge parasitaire au niveau de l’herbe augmente, reprend le praticien. Selon l’intensité de l’épisode, l’affection peut ne concerner que les animaux les plus faibles, mais aussi l’ensemble du troupeau. »

Diagnostic confirmé ? Passez au traitement ciblé

Pour limiter la propagation, il est essentiel de réagir dès les premiers signes cliniques : toux, difficulté à respirer, écoulement nasal, baisse de la production laitière… entre autres. L'auscultation, révélant un sifflement asthmatiforme, doit être complétée par une coproscopie. Le Dr Camuset préconise de prélever 25 vaches en 4 ou 5 pools pour optimiser la sensibilité du test.

Les résultats, disponibles le lendemain, permettent de confirmer ou d'infirmer le diagnostic de dictyocaulose. En présence du parasite, un traitement ciblé peut alors être immédiatement mis en place. « Réagir vite permet souvent de n’avoir à traiter qu’un quart des effectifs, contre tout le troupeau pour une intervention plus tardive », souligne le vétérinaire.

Choisir un traitement adapté

Sélectif et ciblé, le traitement devrait s’effectuer avec un vermifuge buvable ou une solution injectable, car un “pour-on” impliquerait la perte d’une partie de la dose par léchage mutuel, et une baisse d’efficacité préjudiciable. Préconisée par le Dr Camuset, l’administration d’un injectable permet également d’éviter les résistances et de protéger l’environnement.

Les dictyocaules étant de gros parasites capables d’entraîner une inflammation des voies respiratoires, le praticien conseille par ailleurs, en cas de surinfection bactérienne et/ou de complications, d’associer au vermifuge un traitement antibiotique et/ou anti-inflammatoire. Par la suite, un suivi rigoureux s’impose pour éviter toute nouvelle flambée de l‘épidémie.

 

  • Holzhauer et al. (2011) “Lungworm outbreaks in adult dairy cows: estimating economic losses and lessons to be learned. In: Veterinary Record Bd. 169 - Nr. 19 - S. 494-U52. — WOS:000296761000017

https://www.researchgate.net/publication/51585586_Lungworm_outbreaks_in_adult_dairy_cows_Estimating_economic_losses_and_lessons_to_be_learned

CEVA
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