Communication conçue et proposée par CEVA

Un simulateur de TRI pour évaluer les bénéfices de la vermifugation ciblée

Un simulateur de TRI pour évaluer les bénéfices de la vermifugation ciblée
(©Adobestock)

Vous souhaitez évaluer l’intérêt de mettre en place le TRI dans votre élevage laitier ? Le laboratoire Ceva vient de mettre en ligne un simulateur capable de calculer non seulement le nombre d’animaux à traiter, mais aussi l’économie réalisée sur les frais vétérinaires, la quantité de lait produite en plus et les gains économiques.

Courant 2022, le laboratoire Ceva Santé Animale mettait au point la fiche “TRI” pour Traitement   Raisonné Individualisé, un système destiné à cibler les animaux à vermifuger prioritairement au sein du troupeau laitier. Objectif : raisonner les traitements antiparasitaires au cas par cas, uniquement pour les vaches dont les performances se trouvent réellement impactées par la présence de strongles digestifs et qui sauront donc les valoriser.

Cette technique de vermifugation ciblée présente de nombreux avantages :

  • Économies sur le coût des traitements
  • Hausse de la réponse en lait chez les animaux traités
  • Gain de temps sur le nombre de vaches à vermifuger
  • Diminution drastique du risque de sous-dosage
  • Réduction des problèmes d’apparition de résistances
  • Limitation des rejets d’endectocides dans l’environnement

Faire le TRI sans les données du contrôle laitier

Si établir une fiche TRI implique normalement de croiser les données fournies par le contrôle laitier ou le robot de traite, « il reste tout à fait possible de faire sans, précise Céline Cotrel, vétérinaire, cheffe de gammes antiparasitaires ruminants chez Ceva Santé Animale. Nous venons justement de mettre en ligne un simulateur de TRI simplifié pour les éleveurs ne disposant pas de ces informations. L’outil évalue le nombre de vaches à traiter, selon différents critères, et les gains à en attendre. »

Ce simulateur est en ligne à l’adresse suivante : https://www.calculatrice.jefaisletri.com/. Son utilisation est simple. Vous devrez d’abord indiquer dans quelles proportions vos vaches sortent au pâturage. En effet, plus celles-ci sont en contact avec l’herbe et les parasites qui y vivent, plus elles sont exposées au risque d’infection par les strongles. La part de pâturage est considérée comme “modérée à élevée” à partir de 20 ares pâturés par VL.

Nombre d’animaux concernés et impact économique du TRI

Indiquez ensuite si vos génisses pâturent aussi, puis combien de vaches sont à la traite. En moyenne, le résultat obtenu montre que seules 20 % des multipares et 30 % des primipares doivent être vermifugées. Ce calcul s’appuie sur un modèle établi par la vétérinaire et chercheuse Nadine Ravinet grâce à une étude portant sur plus de 6 000 vaches laitières. Il constitue le socle de la démarche TRI.

Le simulateur calcule aussi l’impact économique du TRI selon que vous traitez habituellement l’ensemble du troupeau, ou qu’au contraire, vous faites complètement l’impasse. Faites le test ! Pour les élevages dans lesquels la vermifugation est systématique et concerne tous les animaux, appliquer le  TRI réduit les frais vétérinaires jusqu’à 70 % !

Deux critères à valider pour identifier les vaches à traiter

Si en revanche, vous ne traitez pas du tout, le simulateur calcule le gain de production laitière obtenue en traitant seulement les animaux pénalisés par le parasitisme. Selon la part d’herbe incluse dans la ration (plus ou moins 50 %), la réponse en lait varie de 1 à 1,4 kg de lait/jour pour les vaches traitées. Selon le prix payé pour 1 000 litres de lait, vous obtenez le gain économique généré sur une année.

Le simulateur n’identifie pas les animaux à vermifuger. Pour ce faire, vous devez distinguer celles qui valident deux critères : « Moins de 200 jours en lait à la rentrée à l’étable et un pic de lactation très inférieur à la médiane des animaux de même rang, indique Céline Cotrel. En résumé, il faut cibler les animaux à production décevante et ayant vêlé depuis la sortie à l’herbe. On peut aussi se baser sur l’état corporel. Dans ce cas, nous avons coutume de dire : on traite les moches et celles qui décrochent. »

 

 

CEVA
Cette communication est gérée par la régie publicitaire du groupe NGPA. La rédaction de Web-agri n’a pas été consultée et n’a pas participé à sa réalisation.
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